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Blog de mirontsy.com (mirontsi@gmail.com)

Photo de mirontsyAHCRM

mirontsyAHCRM

Description :

Droit à l'information et droit d'informer
La liberté des médias et la démocratie

Le droit d'informer et le droit à l'information sont indissociables. Ils concernent tous les aspects de la vie économique, sociale et politique.

L'information se trouve partout, elle nous envahit via de tous les médias modernes, presse, radio, TV hertzienne, TV numérique, TNT et surtout INTERNET.

Elle est d'ailleurs omniprésente, voire même oppressante. au point, qu'à peine reçue, on passe à la suivante sans prendre le temps d'y réfléchir, le tout d'une manière assez mécanique, automatique, tel un gavage médiatique.

L'information, la sur-information, est peut-être en passe de devenir le nouvel opium du peuple.

Celui qui contrôle l'information, contrôle le pouvoir, et le pouvoir a de plus en plus la fâcheuse habitude de contrôler l'information

Le rôle joué par les médias a pris une telle importance dans la société qu'ils sont souvent considérés comme le "quatrième pouvoir"

Or, plus que jamais, il est important de prendre du recul, de trier, et surtout, de réfléchir à toute cette information.


Par exemple pour vous,, vous voulez vous tenir au courant de l'actualité ...du bled ?

Ce blog est fait pour vous !

Bien entendu, vous pouvez réagir à chaque article en laissant vos commentaires, vos avis, vos coups de gueule ainsi que vos coups de coeur...
Vos questions seront le bien venue et se fera un réel plaisir de vous répondre le plus souvent possible.
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l'hymne des Comores

Beramu yi tsi pepeza,
inadi wucopozi piya
yi dawula yi venuha,
ta sibabu ya yi dini vo ya tsangaya,
hunu Komoriya
Na ri keni,na mahaba,
ya hu vendza ya masiwa yatru,
Wasi wa Komori damu ndzima,
Wasi wa Komori dini ndzima,
Ya masiwa ra zaliwa,ya masiwa ya ri leya
Mola né ari sayidiya
Na ri keni ha niya,
Ri vendze watwaniya
Mahaba ya dini na duniya,

Beramu yi tsi pepeya
Rangu mwezi sita ya juillet,
Yi dawula yi venuha,
ma siwa zatru ya katuha,
Mawore na ndzuwani,Mwali na Ngazidja,
Na ri keni,na mahaba,
Ya hu vendza,
Ya masiwa !>>!

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Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...

Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...
C'est une histoire très touchant et sa fait prendre conscience de certaines choses envers notre mariage. On passe notre temps à penser aux choses non essentielles on se plaint de nos problèmes sans savoir pourquoi nous en avons et oublie le principal ... C'est une leçon de moral et sa fait bcoup méditer.

Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...

"Quand je suis rentré ce soir-là, et que ma femme a servi le dîner, je lui tenais la main et dit: J'ai quelque chose à vous dire. Elle s'assit et mangea tranquillement. Encore une fois j'ai observé la douleur dans ses yeux.

Tout à coup, je ne savais pas comment ouvrir ma bouche. Mais je devais lui dire ce que je pensais. « Je veux divorcer ». J'ai soulevé le sujet calmement. Elle ne semblait pas être ennuyé par mes paroles, bien au contraire elle me demanda doucement : pourquoi?

J'ai évité la question. Cela la mit en colère. Elle a jeté les couverts et me cria : tu n'es pas un homme! Cette nuit-là, on ne s'est pas parlé l'un l'autre. Elle pleurait. Je savais qu'elle voulait savoir ce qui était arrivé à notre mariage. Mais je ne pouvais lui donner une réponse satisfaisante, elle avait perdu mon c½ur, car il s'était tourné vers Jane. Je ne l'aimais pas du tout, j'avais juste pitié d'elle!

Avec un profond sentiment de culpabilité, j'ai rédigé une lettre de divorce, qui stipulait qu'elle pouvait avoir notre maison, notre voiture, et 30% du capital de ma société. Elle la regarda, puis la déchira en mille morceaux. La femme qui avait passé dix ans de sa vie avec moi était devenue une étrangère. J'étais désolé pour elle et pour la perte de temps, de ressources et d'énergie, mais je ne pouvais pas reprendre ce que j'avais dit car j'aimais Jane chèrement. Enfin, elle a crié haut et fort en face de moi, et c'est ce que je m'attendais à voir. Pour moi son cri était en fait une sorte de libération. L'idée d'un divorce qui m'avait obsédée pendant plusieurs semaines semblait être plus ferme et plus clair maintenant.

Le lendemain, je suis rentré très tard et l'ai trouvée entrain d'écrire quelque chose à la table. Je n'ai pas pris le souper, mais je suis allé directement au lit et m'endormi très vite parce que j'étais fatigué après une journée bien remplie avec Jane. Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours là au bureau. Je n'y ai pas prêté attention, je me suis retourné et ai encore dormi.

Dans la matinée, elle a présenté ses conditions de divorce: elle ne voulait rien de moi, mais elle avait besoin d'un mois de préavis avant le divorce. Elle a demandé que, dans cette période d'un mois nous aurons tous deux à lutter pour vivre une vie aussi normale que possible. Ses raisons sont simples: notre fils aura ses examens dans un mois, et elle ne voulait pas lui perturber le morale par notre mariage brisé.

Ce fut agréable pour moi. Mais elle avait quelque chose de plus, elle m'a demandé de me rappeler comment je l'avais transporté dans la chambre nuptiale le jour de notre mariage. Elle a demandé que tous les jours pendant la durée du mois, je l'emmène hors de notre chambre à la porte chaque matin. Je croyais qu'elle devenait folle. Afin de rendre nos derniers jours d'ensemble agréables, j'ai accepté sa demande bizarre.

J'ai parlé à Jane des conditions de divorce de ma femme. . Elle éclata de rire, et trouva cela absurde : « Peu importe les méthodes qu'elle appliquera, elle doit faire face au divorce », dit-elle avec mépris.

Ma femme et moi n'avions pas eu de contact de corps depuis que mon intention de divorce a été explicitement exprimée. Donc quand je l'ai portée le premier jour, nous avons tous deux paru maladroits. Notre fils applaudit derrière nous disant : « papa tient maman dans ses bras. » Ses paroles m'ont apporté un sentiment de douleur. De la chambre au salon, puis à la porte, j'ai marché plus de dix mètres avec elle dans mes bras. Elle ferma les yeux et dit doucement, ne dis rien à notre fils au sujet du divorce. J'ai hoché la tête, me sentant quelque peu bouleversé. Je l'ai posée devant la porte. Elle est allée à attendre le bus pour aller au travail. J'ai conduit seul et partis au bureau.

Le deuxième jour, nous l'avons fait beaucoup plus facilement. Elle se pencha sur ma poitrine. Je pouvais sentir le parfum de son chemisier. J'ai réalisé que je n'avais pas regardé cette femme attentivement pendant une longue période. J'ai réalisé qu'elle n'était pas jeune non plus. Il y avait des fines rides sur son visage, ses cheveux grisonnaient! Notre mariage avait fait des ravages sur elle. Pendant une minute, je me suis demandé ce que j'avais fait d'elle.

Le quatrième jour, quand je l'ai soulevée, j'ai senti au retour un sentiment d'intimité. Ce fut la femme qui avait donné dix ans de sa vie pour moi. Le cinquième jour, et le sixième, j'ai compris que notre sentiment d'intimité renoué était croissant. Je n'ai rien dit à Jane à ce sujet. Il est devenu plus facile de la porter au fur et mesure que le mois s'écoulait. Peut-être que la séance d'entraînement quotidienne m'a rendu plus fort.

Et un matin, elle se mit à chercher quoi porter. Elle a essayé pas mal quelques robes mais ne pouvait pas trouver une qui la convienne. Puis elle soupira : « toutes mes robes ont grandi ». J'ai soudain réalisé qu'elle avait tellement maigri, c'était la raison pour laquelle je pouvais la porter plus facilement.

Tout à coup, cela m'a frappé ... elle avait enduré tant de douleur et d'amertume dans son c½ur. Inconsciemment, j'ai tendu la main et toucha sa tête.

Notre fils est venu en ce moment et dit: Papa, il est temps de porter maman. Pour lui, voyant son père portant sa mère était devenue une partie essentielle de sa vie. Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra étroitement. Je tournais mon visage parce que j'avais peur, je pourrais changer d'avis à la dernière minute. Je l'ai alors prise dans mes bras, marchant de la chambre, à travers le salon, dans le couloir. Elle mit doucement et naturellement ses mains autour de mon cou. Je l'ai serrée contre moi. C'était comme le jour de notre mariage.

Mais son poids beaucoup plus léger m'a rendu triste. Le dernier jour, lorsque je l'ai tenue dans mes bras, je pouvais à peine bouger d'un pas. Notre fils était allé à l'école. Je l'ai tenue fermement et lui dit: Je n'avais pas remarqué que notre vie manquait d'intimité. J'ai conduit et suis allé au bureau .... J'ai sauté de la voiture rapidement sans verrouiller la porte. J'avais peur qu'il soit tard pour moi de changer d'avis ... Je pris les escaliers. Jane ouvrit la porte et je lui ai dit, Désolé, Jane, je ne veux plus de divorce.

Elle me regarda, étonnée, puis toucha mon front : « As-tu de la fièvre? » Dit-elle. J'ai enlevé sa main de ma tête : « Désolé, Jane », je dis, « je ne vais pas divorcer. Ma vie conjugale était ennuyeuse sans doute parce qu'elle et moi n'avions pas valorisé les détails de nos vies, et non parce que nous ne nous aimions plus. Maintenant je me rends compte que depuis que je l'ai amenée à mon domicile le jour de notre mariage, je suis censé la garder jusqu'à ce que la mort nous sépare ». Jane semblait soudainement se réveiller. Elle m'a donné une claque forte puis claqua la porte et fondit en larmes. Je descendis et m'en allais. À la boutique de fleurs sur le chemin, j'ai commandé un bouquet de fleurs pour ma femme. La vendeuse m'a demandé ce qu'elle pouvait écrire sur la carte. J'ai souri et j'ai écrit : Je te porterais chaque matin jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Ce soir je suis arrivé à la maison, des fleurs dans mes mains, un sourire sur mon visage. Je montais les escaliers, mais seulement, hélas, pour trouver ma femme dans le lit, morte. Ma femme avait été lutté contre le cancer depuis des mois et j'ai été tellement occupé avec Jane, que je n'ai même pas remarqué. Elle savait qu'elle allait mourir bientôt et elle a voulu me sauver de la réaction négative de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. Du moins, aux yeux de notre fils - je suis un mari aimant ... .

Les petits détails de votre vie sont ce qui importe vraiment dans une relation. Ce n'est pas la maison, la voiture, la propriété, l'argent à la banque. Ceux-ci créent un environnement propice pour le bonheur mais ne peut pas donner le bonheur en eux-mêmes.

Donc, trouver du temps pour être l'ami de votre conjoint et de faire ces petites choses pour l'autre qui construisent l'intimité. Faire un vrai mariage heureux!

Si vous ne partagez pas ceci, rien ne vous arrivera.

Si vous le faites, vous venez peut-être de sauver un mariage. Beaucoup d'échecs de la vie sont dus au fait que les gens ne se rendent pas compte à quel point ils étaient près du succès au moment où ils ont abandonnés.
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#Posté le dimanche 20 janvier 2013 03:11

Modifié le dimanche 20 janvier 2013 04:37

Les résultats définitifs des élections connus en janvier


Moroni, Comores - Les résultats définitifs des élections seront publiés le 13 janvier, tandis que les candidats ont jusqu'au 6 janvier pour déposer auprès de la Cour constitutionnelle (Cc), les éventuels recours qu'ils jugeront nécessaires, a appris la PANA jeudi à Moroni, de M. Mohamed Elhad, directeur de Cabinet du président de la haute juridiction, citant une ordonnance du 27 décembre.

Dans le même temps, Mohamd Said Fazul, challenger d'Ikililou Dhoinine à la présidence et Mohamed Abdouloihabi, candidat malheureux au poste de gouverneur de la Grande-Comore, continuent de clamer leur refus de reconnaître les résultats provisoires, dénonçant «d'innombrables irrégularités » et qualifiant le scrutin de « coup d'Etat électoral ».

« En Grande-Comore, a déclaré Said Larifou, jeudi au cours d'une conférence à Moroni, nous avons relevé des fraudes massives et des irrégularités dans 206 (des 401, ndlr) bureaux de vote, avec des procès-verbaux signés avant la fermeture du scrutin ».

Aux yeux du co-lister de M. Fazul, « tout ce qui s'est passé le 26 décembre est digne d'une république bananière », exigeant la reprise du scrutin dans l'île d'Anjouan où il estime qu'il n'y a pas eu de vote.

Alors que Mohamed S. Fazul, Mohamed Abdouloihabi et Said Larifou s'entretenaient avec la presse, leurs partisans, réunis à la Place de l'Indépendance, font lire un ''hitma'' sur le Coran (pratique traditionnelle comorienne consistant en la lecture du Coran pour demander la justice divine quand on s'estime lésé) contre ceux qui les auraient spoliés de leur victoire supposée.

Rappelons que les résultats provisoires, publiés mardi par la Commission électorale, attribuent la victoire à Ikililou Dhoinine crédité de 61% des voix, devant Mohamed S. Fazul et Abdou Djabir crédités respectivement de 33% et 6%.

Pour les élections des gouverneurs, Mouigni Baraka a été crédité de 58,94% des voix en Grande-Comore, battant ainsi le sortant Mohamed Abdouloihabi, tandis que Anissi Chamsidine a obtenu 59,77% à Anjouan contre le sortant Moussa Toybou et Mohamed Ali Said (53,73%) s'est succédé à lui-même à Mohéli, en battant le candidat du pouvoir, Said Ali Hilali.

Pana, Le 31 décembre

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#Posté le vendredi 31 décembre 2010 12:41

Fraudes électorales massives en Union des Comores: M .lFazul se voit vol...

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Les partis MWASHIWA, JIRMA, le COMITTE de soutien de Mohamed Said Fazul à Marseille ont tenu une conference de presse avec France television pour denoncer les mascarades électorales organisées et orchestrées par la mouvance de Mohamed Abdallah Sambi qui a voler la victoire à Mohamed Said Fazul.
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#Posté le vendredi 31 décembre 2010 12:32

MADEIRA : UN BANDIT VENU DU MOZAMBIQUE

MADEIRA : UN BANDIT VENU DU MOZAMBIQUE
Le mercredi 29 décembre, la commission Nationale Électorale a publié ce qui seraient les résultats des présidentielles aux Comores. Grâce aux reportages de la chaine nationale comorienne ORTC et de la chaine française RFO, les hommes avertis ses sont aperçus de la supercherie. En réalité, il n y a pas eu élections aux Comores et la question que l'on se pose : pourquoi les Comores sont tombés si bas? Les mécanismes de la fraude massives ont été clairement prédéfinis au vu et au su de tout le monde. trois exemples les illustrent si bien.

Il était remarquable aux moments où les candidats sont allés votés, qu'il n' y avait pas d'enveloppes dans ces élections. Les bulletins étaient pliés, non vérifiés et déposés aux urnes par l'électeur. Qui peut certifier que des électeurs n'ont pas déposés, un ou plusieurs bulletins en même temps alors qu'une fois pliés, il était impossible d'en déterminer le nombre. Pour faire éliminer son adversaire, la combine consistait à disposer de bulletins, de les distribuer à ses propres électeurs, dans les bureaux où on n'est sûr de perdre, de les doubler au moment du vote et le tour est joué.

Après le scrutin, les dépouillements montreront qu'il y a plus de votants que personnes cochées, le bureau est donc éliminé d'office. Avec ce même système si au contraire, le président et le secrétaire sont acquis, le contraire se produit. Une fois l 'électeur a déposé les deux bulletins, le secrétaire coche deux personnes. Au moment du dépouillement, il y a autant de personnes votant que de bulletins.

Pour que cette fraude diabolique puisse être au point, il ne fallait qu'une chose: disposer par avance des bulletins et des procès verbaux vierges. Cela a donc été le rôle de Francis MADEIRA, ce bandit venu du Mozambique et qui a fait des élections comoriennes des dix dernières années, sa caisse viagère. Il a fourni aux éléments de la CNEI, dont les observateurs internationaux, comme le ministère des élections, ont relevé les dysfonctionnements, tous les documents nécessaires à cette fraude massive (bulletins, procès verbaux, listes d'émargement).

Après que le forfait soit établi, il s'est empressé de minimiser l'ampleur de la fraude, afin d'éviter une annulation pure et simple des élections.

Il va de soi, que compte tenu du fait que les cadres comoriens ont décidé de mettre en veilleuse toute leur intelligence, pour confier le destin du peuple à des étrangers, alors même les connaissances les plus élémentaires, comme des enveloppes dans une élection, disparaissent.

Certains experts et observateurs nationaux diront en quoi une enveloppe pourrait-elle limiter une fraude ? La réponse est évidente. Si un électeur met deux bulletins dans une enveloppe, ils sont considéré comme nuls et la décompte du nombre de votant se fait sur le nombre d'enveloppes déposées, donc conformé à la réalité de la participation.

Doubler des bulletins pour faire éliminer un bureau ou augmenter le nombre de partisans votants n'aurait pas de sens.

Face à cette réalité, la tâche de la Cour constitutionnelle est rude. Soit elle prend le risque de confier le destin du pays à des gens fraudeurs, connus de tous, à l'intérieur comme à l'extérieur avec les conséquences que cela engendre, ou bien, elle remet les pendules à l'heure avec comme risque de reporter à plus tard, l'élection d'un véritable Président de l'Union.

Les commentaires qui ont suivi, les remarques des observateurs européens, de la part des autorités comoriennes ont été aussi désinvoltes. Comment comprendre, qu'un ministre des affaires étrangères, qui disposaient de 4 ans et demi, pour réunir les fonds capables d'organiser une élection, sans y parvenir, peut-il se permettre de critiquer des observateurs dont leur seul reproche est d'avoir observé ? Va-t-on falloir trouver un autre terme pour désigner ces experts nationaux et internationaux venus exprès justement non pas pour veiller au bon déroulement du scrutin car ce n'est pas leur rôle, mais de regarder comment le scrutin s'est déroulé, s'il était libre, démocratique et sans fraudes majeures ?

Sans prétendre voler au secours de ces européens qui ont dit ce qu'ils ont vu, mais il est regrettable, que les Comores, réduites à la mendicité pour organiser ses propres élections, s'octroient le pouvoir de dicter à ceux-là même qui ont financé les opérations , ce qu'ils doivent dire aux opinions internationales sur le déroulement du scrutin?

S'agissant de l'amalgame entre la question de l'île comorienne de Mayotte et l'appréciation d'un scrutin, les conneries ont dépassés les limites. Quelle sera l'opinion du simple citoyen, qui a vu, il y a à peine deux mois, un Président, donner l'autorisation à son ministre des affaires étrangères, de signer un accord confiant la sécurité intérieure et extérieure à un pays que l'on qualifie d'ennemi, sans comprendre que ce Président comme sont ministre sont des fous farfelus?

Quel citoyen, qui connait le parcours politique d'un Moutapha Said Cheikh, déserteur, puisque absent des véritables combats patriotiques, en 1975, en 1976 et durant toute la période pré-indépendance, comprendra que ses expressions ont un sens ? Moustapha croit-il que nos mémoires sont si courtes, pour lui rappeler que c'est bien la France , qu'il considère ennemi, à qui il a confié sa santé notamment lors de son passage pour bilan de santé à l'hôpital du Val de Grâce, n'est-ce pas?

Messieurs, quand on a rien à dire, la meilleure façon est de se taire, puisque les Comores ne sont pas un bien personnel, mais un bien collectif, qui appartient à ceux qui osent aller au charbon quand il faut et comme il faut. Les discours n'ont jamais libérés des peuples, ce ne sont que les actes, et croyez moi les vôtres, sont loin du compte.
Source ntryngui future
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#Posté le vendredi 31 décembre 2010 12:26

Election des gouverneurs à Anjouan: Anissi savoure sa victoire

Election des gouverneurs à Anjouan: Anissi savoure sa victoire
Pendant que son adversaire dénonce une « victoire usurpée », Anissi Chamsidine vit allégrement son succès de l'élection au siège de gouverneur de l'île, qu'il vient de remporter contre Moussa Toybou. A son domicile de Mirontsy, des délégations se succèden

Ces fans surgissant de partout arrivent pour les traditionnelles félicitations, d'autres pour «finaliser certaines affaires». Et dans la mêlée, il y en a même qui veulent déjà en découdre avec leurs pourfendeurs d'hier ! « Moi j'ai déjà dit à ce monsieur qui m'avait foutu à la porte que j'arriverais bientôt pour faire ma passation avec lui ! J'ai déjà dit à Anissi que je ne voulais autre chose que ce poste-là ! Car j'ai été licencié à cause de lui ! », Pourrait-on entendre de gauche à droite.

A tour de bras, Anissi, reçoit délégation sur délégation. Il reçoit aussi les journalistes, curieux de connaître ses « impressions ». Et il les donne volontiers. « Je suis bien sûr satisfait des résultats du scrutin. Cette victoire, je la dois à la population anjouanaise qui a bien voulu m'accorder sa confiance. Je la dois aussi au président Sambi, en ce qu'il m'a accepté auprès de lui et m'a accordé son soutien », dit-il.

Interrogé sur comment sera son futur gouvernement, il a estimé que c'était « trop tôt pour en parler », mais que ce sera sans doute « une équipe réduite mais dynamique », dont « l'élaboration tiendra compte de toute une série de paramètres ». Enfin, soucieux de savoir si l'animosité politique qui l'oppose à son adversaire Toybou connaîtra une fin rapide, un journaliste lui a demandé s'il a prévu une place pour lui dans son gouvernement. Réponse sans équivoque : « Non ! »

Il est vrai que la hache de guerre semble loin d'être enterrée entre les deux hommes. Ou, disons plutôt entre la Mouvance sambiste « authentique » dans laquelle se revendique Anissi, et l'opposition de circonstance incarnée par Toybou et sa troupe. Comme le jeune homme qui, plus haut, réclamait déjà la tête de son supérieur hiérarchique qui l'a arbitrairement poussé à la porte lors des campagnes, la faction des nouveaux locataires de Daru Nadjah promet de « nettoyer les locaux » au vitriol !

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#Posté le vendredi 31 décembre 2010 12:21

Rapport des missions des observateurs des élections: « Des élections régulières malgré les irrégularités... »

Rapport des missions des observateurs des élections: « Des élections régulières malgré les irrégularités… »
Après la proclamation des résultats provisoires des élections présidentielles et des gouverneurs, les observateurs ont publié leurs rapports. Ces missions qualifient le scrutin du 2ème tour de "libre et transparent malgré certaines irrégularités."

Dans une conférence de presse, l'Union Africaine, la Ligues des Etats Arabes, l'Organisation de la Francophonie et l'Organisation de la Conférence Islamique, ont lu un communiqué conjoint qui déclare que les élections du deuxième tour se sont déroulées de manière libre et régulière. «...la Mission Internationale a noté que les élections du 26 décembre 2010 ont été globalement libres et régulières», lit-on dans un communiqué distribué par la mission d'observation des élections.

Cette note plutôt bonne de la communauté internationale ne cache en rien les défaillances relevées lors de ce scrutin. La mission dénonce des actes de fraudes commis dans les trois îles. Des irrégularités comme « l'expulsion des observateurs nationaux » lors des opérations de dépouillement dans certaines localités de la Grande-Comore et d'Anjouan.

« L'observatoire a remarqué des conduites frauduleuses (bulletins et listes pré-cochés, feuilles d'émergement pré-emargé et expulsion de représentants des candidats) dans certains bureaux de vote d'Anjouan dans les localités de Moya, Mirontsy, de Sima et de Koni », déclare Ali Mohamed Daoud de l'organisation de la Francophonie en lisant le communiqué. Elles notent aussi dans ce communiqué que « des arrestations arbitraires ont été faites dans l'île de Mohéli ».

Dans cette conférence de presse à l'Hôtel Le Moroni, la mission internationale a salué la nette amélioration dans la préparation des opérations électorale, prenant en compte les insuffisances et les faiblesses observées lors des scrutins du 7 novembre dernier plus particulièrement la disponibilité à temps des matériels électoraux nécessaires, la sécurisation de l'acheminement des résultats électoraux et la participation moyenne des électeurs.

Les observateurs nationaux ont aussi mentionné les mêmes remarques. La Fédération Comorienne des Organisations de la Société Civile (Fecosc) regrette le comportement de certains membres de bureaux de vote dans quelques localités à Anjouan. « Des membres des bureaux de vote ont agi sans scrupule en commettant des irrégularités majeurs en pré-cochant les listes d'émargement dans 6 bureaux de vote (Mirontsy I bis, Mirontsy II, Mramani III, Gnamboimro, Hamchaco et Mnadzichimwe) », souligne une déclaration distribuée mercredi matin par cette organisation de la société civile.

Les observateurs de la Fecosc ont aussi relevé la présence des militaires, qui intimidait les électeurs dans certaines localités. Dans le communiqué, la Fecosc note qu'« à Vouvouni, un militaire a fait irruption pour faire sortir un assesseur sans la réquisition du président du bureau ». L'observatoire des élections a aussi souligné ces irrégularités mais « qui ne sont pas de nature à entacher la régularité du scrutin ».

Mohamed Youssouf


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#Posté le vendredi 31 décembre 2010 12:17

Crise politique post-électorale: Le gouvernement Toybou interdit de bureau à Anjouan

Crise politique post-électorale: Le gouvernement Toybou interdit de bureau à Anjouan
Dès le lendemain du double scrutin de dimanche, sur Anjouan, chaque jour apporte son lot de tourmente. Le matin du mercredi... Soultoine Ali, commissaire à l'intérieur, assurant l'intérim du gouverneur sortant, a été empêché d'entrer à Daru Nadjah, siège du

Depuis le lendemain du double scrutin de dimanche, sur l'île d'Anjouan, chaque jour qui passe apporte son lot de tourmente. La dernière est survenue le matin du mercredi... Soultoine Ali, commissaire à l'intérieur de l'île, qui assure l'intérim du gouverneur sortant depuis la période des campagnes, a été empêché d'entrer à Daru Nadjah, le siège du gouvernorat, par un groupe de soldats, dirigé par un certain commandant Takfine.

D'après le récit de Soultoine, répété plus tard par un élément de sa garde rapprochée, « le groupe de militaires nous a arrêtés et a demandé à fouiller le véhicule. J'ai refusé ; ma garde a même failli réagir. Nous sommes restés là durant une trentaine de minutes à essayer de comprendre ce qui se passait, mais ils ne nous ont finalement pas laissé entrer et je n'ai pas compris pourquoi ils ont agi ainsi ». Selon lui toujours, avant cet incident, son convoi aurait été arrêté une première fois déjà, par une section de gendarmes, sur un point de contrôle routier de Bambao Mtsanga. Ce type d'incident, il est vrai, ne s'est jamais produit jusqu'à jour.

Le plus important dans cette affaire aurait été de savoir d'où vient l'ordre d'interdire à Soultoine Ali l'accès au gouvernorat, alors que, outre sa fonction temporaire de gouverneur intérimaire, il est également et avant tout membre du gouvernement insulaire. D'après ce que veut faire croire une autorité civile fédérale jointe au téléphone par Moussa Toybou, le gouverneur sortant, les soldats auraient agi de leur propre chef. Un avis partagé par des éléments de la haute hiérarchie militaire de l'île.

En effet, quelque temps après ces événements, le chef du commandement régional de l'armée à Anjouan, le colonel Ahmed Daoud, et le commandant Zarouki, chargé de superviser les opérations de sécurisation des élections, se sont rendus au domicile de Moussa Toybou pour, disent-ils, « comprendre ce qui s'était produit ». Peu après cette entrevue, le colonel Ahmed Daoud a seulement parlé d'un « simple malentendu » entre les militaires et l'autorité insulaire.

Quant au commandant Zarouki, il a refusé de communiquer sur l'affaire, disant qu'il « ne parlera pas avant la proclamation des résultats des élections ». Pourtant, à un moment de son entretien avec le gouverneur sortant, il a reconnu « avoir donné l'ordre d'interdire l'accès à Daru Nadjah à toute personne qui n'y travaillait pas ». Or, comme susmentionné, Soultoine Ali y travaille, car il est membre du gouvernement de l'île. Disons donc alors que l'énigme n'est toujours pas résolue.

Si ça se trouve donc, la voie la plus ouverte pour tenter d'expliquer cette affaire reste le contexte de tension actuelle entre les hommes du candidat perdant, Moussa Toybou, et la sphère partisane du pouvoir fédéral. Rappelons que le gouverneur candidat conteste les résultats issus des urnes dimanche, et qui le donnent perdant. Il semble bien que le but de la man½uvre est de le faire retourner rapidement à ses fonctions de gouverneur sortant.

Selon l'accord multipartite de juin dernier, qui a permis de relancer le processus électoral et d'instituer le Comité de suivi de ce processus, le chef d'un exécutif insulaire qui souhaite être candidat à sa propre succession doit renoncer à ses fonctions durant la période des campagnes. Et les campagnes sont finies ! Faire retourner le gouverneur à sa place permettrait alors, croit-on, de l'écarter du terrain de la contestation.

F. Adami


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#Posté le vendredi 31 décembre 2010 12:11

Comores - Tractation dans la publication des résultats

Comores - Tractation dans la publication des résultats
Abdouroihmane Ben Cheikh Achraf, le ministre en
charge des élections annonce les résultats

MORONI - Les résultats des élections présidentielles et des gouverneurs sont tombés ce mercredi mais avec un retard. Un retard du aux tractations qui ont opposé la commission électorale au ministre en charge des élections.

La publication du verdict était fixée à 10 heures. Mais finalement, elle n'a pu avoir lieu que 4 heures plus tard. A l'origine de ce retard, un bras de fer entre le ministre qui devait publier les résultats et la commission électorale qui avait la charge de lui préparer cette annonce. Un report motivé par l'arrivée « tardive » de procès-verbaux destinés au ministre en charge des élections.

Alors que toute la communauté internationale, les officiels et tous les journalistes étaient réunis dans la grande salle de l'assemblée nationale dans l'attente de l'annonce des résultats, le ministre ne s'est pas présenté. Ce n'est que quelques minutes après qu'un membre de la CENI est venu murmurer à son président que « le ministre est arrivé ». Mais ce membre du gouvernement ne s'est pas rendu dans la grande salle. Abdouroihmane Ben Cheikh Achraf s'est retranché dans une pièce VIP du palais du peuple.

C'est depuis cette salle que ce ministre de l'opposition a continué « sa grève ». Des négociations ont suivi durant des heures pour tenter de le convaincre de venir publier les résultats comme le prévoit le code électoral. L'assistance et les autorités étrangères, notamment affaiblies par l'attente et accablée par la chaleur ont quitté peu à peu la grande salle pour attendre dehors. Des rumeurs ont circulé dans les couloirs de l'assemblée pour trouver les raisons pour lesquelles le ministre continuait de refuser la publication des résultats provisoires.

Après de longues tractations, des énervements et des ''coups de gueules'', Ben Cheikh Achraf a fini par accepter cette publication. Mais alors qu'on la croyait finie, cette crise entre le ministère et la CENI s'est poursuivie dans la salle. Le président de la CENI en ouverture de la cérémonie a prononcé une phrase qui a mis le feu aux poudres. « On pourrait publier les résultat mais on a voulu faire honneur au ministre en charge des élections pour cette publication », lance dans son discours Madi Laguera.

La riposte du ministre ne s'est pas fait attendre. Il a voulu tout de suite quitter la cérémonie mais en a été retenu par un membre de la CENI. Toutefois, il a réservé sa réaction jusqu'au moment de publier les résultats. «Vous ne me faites pas un honneur, mais c'est en vertu de la loi électorale que je suis ici. Si c'est pour l'honneur que je venais faire la publication, je n'ai pas besoin », martèle ce ministre natif de Mohéli, en guise d'introduction. « Je ne suis pas une personne qu'on peut influencer. Je suis là pour la légalité », ajoute Ben Chekh Achraf sous les chahuts du public. Dans cette introduction, il n'a pas manqué de souligner plusieurs irrégularités en Grande-Comore et à Anjouan, ce qui a provoqué l'ire de la salle qui n'a fait que hurler pendant son speech.
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#Posté le jeudi 30 décembre 2010 11:23

Réactions du ministre comorien des Relations extérieures suite au communiqué du Quai d'Orsay sur le déroulement des élections à Ndzuwani

Réactions du ministre comorien des Relations extérieures suite au communiqué du Quai d’Orsay sur le déroulement des élections à Ndzuwani
Le chef de la diplomatie comorienne, ministre Fahmi Saïd Ibrahim, monte au créneau pour déplorer les agissements “fallacieux de la France” sur le déroulement des élections du 26 décembre.

Parallèlement, il a salué l'esprit du communiqué de l'And qui, selon lui, “relate les faits tels qu'ils se sont réellement déroulés“. Le ministre estime qu' “on ne peut que s'étonner des propos du porte-parole du Quai d'Orsay (Ministère français des Affaires étrangères) qui englobe deux critiques, une de forme et une autre de fond. “De forme parce qu'il est discourtois qu'un pays ami fasse des commentaires avant même que les observateurs accrédités dans le scrutin aient rendu leur travaux“. Selon Fahm”, il eut été plus judicieux que le Quai d'Orsay attende la restitution des travaux des observateurs et la publication officielle, même provisoire, des résultats, pour réagir.

En ce qui concerne la critique de fond, le ministre Fahmi s'est dit étonné : “Alors qu'à Anjouan à l'instar de l'ensemble du territoire l'Union africaine était mandatée à l'instar de l'Oif, de la Conférence islamique, de la Ligue des Etats arabes, de la Tanzanie et du Pnud qui est au dessus de tout soupçon d'impartialité, seuls les envoyés de l'ambassade de France à Anjouan aient constaté une intervention massive de l'armée“, regrette le ministre qui doute de la sincérité de ceux qui ont, selon lui, “induit en erreur leur ministère“.

“Je voudrais dire à nos amis que cette déclaration n'est pas la notre et elle risque d'être vue par beaucoup de Comoriens comme étant une déclaration partiale et qui tend à encourager une frange de l'opposition“. Plus “étonnant encore” aux yeux du chef de la diplomatie comorienne, est le fait que parmi tous ces observateurs étrangers déployés sur l'ensemble du territoire comorien y compris à Anjouan, seuls les “deux fonctionnaires français“ envoyés par l'ambassade de France à Moroni et non des observateurs accrédités officiellement par la France, qui ont fourni ces informations complètement erronées et dont personne ne prend au sérieux.

“On on ne peut sincèrement que s'inquiéter de la manière dévoyée que certains font usage d'une information inexacte, c'est extrêmement dangereux et on ne peut que regretter ces propos“. Le ministre comorien des Relations extérieures dit réagir “à chaud suite au communiqué” mais qu'il est convaincu qu'il n'y a aucune raison de penser que le Pnud ou les autres observateurs vont se rétracter pour dire qu'à Anjouan il s'est pas passé des choses telles que celles décrites par le porte-parole du Quai d'Orsey dont il se dit “convaincu d'avoir été induit en erreur par les observateurs de l'ambassade de France à Anjouan“.

Retranscrits par Abouhariat Saïd Abdallah

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#Posté le jeudi 30 décembre 2010 10:50

Report de la publication des résultats provisoires du 2ème tour: Le ministre des élections refuse de publier les résultats

Report de la publication des résultats provisoires du 2ème tour: Le ministre des élections refuse de publier les résultats
Les résultats ne sont pas publiés ce mardi comme cela était prévu. Le ministre d'Etat en charge des élections qui devait le faire avec la commission électorale nationale indépendante (CENI) a refusé cette publication.

Les résultats ne sont pas publiés ce mardi comme cela était prévu. Le ministre d'Etat en charge des élections qui devait donner ce verdict de la commission électorale nationale indépendante (CENI) a refusé cette publication. L'arrivée tardive des procès verbaux d'Anjouan dans le bureau du ministre serait à l'origine de ce report.

La publication des résultats provisoires des élections est reportée jusqu'à ce mercredi matin Pourtant, ce verdict de la commission électorale était prévu pour hier mardi. Tout était organisé par la CENI pour rendre publics les résultats. Mais c'était sans compter sur la « ténacité » du ministre en charge des élections qui devait les publier en vertu de l'accord du 16 juin dernier. Alors que la publication était fixée pour le matin, à la dernière minute, cette cérémonie était d'abord reportée jusqu'à l'après-midi. Mais le moment venu, devant les journalistes et la communauté internationale, le chargé de communication de la CENI annonce un deuxième report.

« Par consensus, nous avons décidé de reporter la publication des résultats jusqu'à demain », déclare Said Mzé Dafiné, sans donner plus de précision. C'est une trentaine de minute après que le ministre en question est venu donner les raisons dans une conférence de presse. « Je ne peux pas donner les résultats sans que j'aie préalablement réceptionné mes plis pour faire confronter mes résultats avec ceux de la CENI », indique Abdouroihamne Ben Said Achraf, ministre d'Etat en charge des élections.

Si le ministre n'a pas accepté de publier les résultats provisoires, c'est à cause de l'arrivée tardive des procès verbaux de la Grande-Comore et d'Anjouan. Selon la législation, le ministre devait recevoir une copie de ces PV. C'est justement sur la base de ces documents qu'il doit s'appuyer pour donner les résultats.

Pourtant, le ministre affirme que « les plis de Ngazidja sont arrivés mardi alors que ceux d'Anjouan n'étaient pas acheminés à son bureau (au moment de la conférence : Ndlr) », insiste ce ministre qui vient de l'opposition dans ce gouvernement de transition. C'est à la fin de cette rencontre avec les journalistes que les plis d'Anjouan ont enfin atterri sur le bureau du ministre.

En revanche, un nouveau problème se pose. L'accord du 16 juin avait recommandé que les résultats soient donnés entre le 27 et 28 décembre. La question maintenant est de savoir que passée cette date, la CENI et donc le ministre peuvent donner les résultats provisoires. A cette interrogation Achraf répond « qu'il appartient à la CENI de demander l'avis de la Cour constitutionnelle, comme c'est elle qui est fautive ». Dans cette situation et d'ailleurs comme dès le début de cette élection la Cote d'ivoire est citée comme exemple, Ben Cheikh Achraf dit « avoir peur d'un deuxième Cote d'ivoire » où cette même situation avait prévalu et la cour constitutionnelle avait publié les résultats à la place de la CENI.

Par rapport au déroulement des élections à Anjouan, le ministre déplore des cas de fraude. «Ce n'est un secret pour personne : à Anjouan, il n'y a pas eu d'élection », martèle le ministre. Ben Cheikh Achraf a fustigé les interventions de certains responsables étatiques à la télévision nationale pour crier victoire avant l'heure.

A noter que la Cour constitutionnelle vient de publier une ordonnance daté du 27 décembre et dans laquelle elle rappelle que « le dernier délai de dépôt des recours des candidats au 2ème tour des élections présidentielles et des gouverneurs des îles est fixé au 6 janvier 2011 à 14h ».

A.A. Mgueni






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#Posté le jeudi 30 décembre 2010 02:44

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