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Cher président, Vous déclarez lors d'une conférence de presse le 8 janvier 2009, à propos de l'île comorienne de Mayotte, je cite : «C'est la loi du plus fort qui a pris le dessus sur la concertation ou le droit international ». Et la question qui m'est venue tout de suite à l'esprit : Qu'est-ce que l'on peut faire alors ? A-t-on épuisé toutes les solutions ? Cela fait plus de trente ans que les nations unies prient la France d'accélérer le processus de négociation avec le Gouvernement...
mrimdu, Posté le mardi 20 janvier 2009 19:30
l'idée de demander à des volontaires de participer à un débarquement pacifique sur l'île de Mayotte paraitra peut-être absurde à certains, mais avons-nous d'autres choix ? cher ami nous n'avons pas d'autre choix peut être , mais aussi il faut regarder le problème comme il est. car celà ne peut pas se faire sans qu'on demande les mahorais et mahoraises, ( tu connais la reponse dejà mon cher ami). pour moi, le débarquement pacifique comme tu dis me parait absurde.
Le six juillet 1975, les Comores proclament unilatéralement l'indépendance de trois îles, et avec toujours l'espoir de retrouver Mayotte parmi les autres îles sœurs.
La recherche de notre île sœur Mayotte occupe le 3/4 du temps des discours des hommes politiques comoriens ;
Mais aujourd'hui il faut du courage, il faut des stratégies, il faut une vision à la fois politique économique, et démocratique avant d'aborder la question mahoraise.
Ceci n'est plus une question taboue ce n’est pas le moment d’aborder la question de Mayotte
Courage est de dire la vérité, on ne peut pas inviter Mayotte à nous joindre dans cette situation où nous nous trouvons ;
Surtout lorsqu’on connaît en avance la réponse mahoraise.
Inviter Mayotte à nous joindre aujourd'hui, c’est écrire sur la carte d’invitation ! "Invitation à la misère".
Doit-on faire des efflores pour échouer ? Pourquoi forcer les Comores à échouer ?
Si la question de Mayotte mérite d'être posée, il faut savoir aussi qu'on n’invite pas la démocratie (le peuple), avant de résoudre les points stratégiques. Il faut savoir classer nos objectifs par priorité.
Encourager les Mahorais et Mahoraises à se déterminer actuellement si oui ou non ils veulent rejoindre les Comoriens et les Comoriennes à fin de fonder une nation unique ; c'est faire un adieu un rendez-vous à jamais entre Mayotte et les îles sœurs, c'est une faute stratégique qui va tout droit à l’échec
Je pense qu’avant d'aborder la question de Mayotte on doit proposer au nom du gouvernement de l’Union :
1/ Une politique d'ouverture qui nous permettra intérieurement et extérieurement d'accueillir Mayotte.
2/ Avoir l’amour du pays, l’amour entre les trois îles, enfin aimer les Mahorais et les Mahoraises avant de leur demander de nous rejoindre.
3/ Organiser un referendum dans les trois îles, pour voir si nous-mêmes nous sommes capables d’accueillir Mayotte.
Oui je le dis sans crainte, que les autorités
Ont une phase cachée sur cette question Mahoraise, on doit aborder la question qui fâche. La fameuse question de la religion ; on sait bien qu’à Mayotte il y a la liberté des religions, est-ce que dans les trois autres îles cela est acceptable ? Nous avons le droit de demander cette question aux autorités qui passent les trois quarts de leur temps, sans avoir touché le fonds du sujet.
4/ Enfin le chef d'État qui se voit prêt à encourager Mayotte à se déterminer par référendum, doit hypothéquer son mandat ; car il n'a pas droit à l'erreur.
Ce qu'il ne faut pas faire : Il ne faut plus blâmer l'autre, pousser la faute vers l'autre dans la situation où nous nous trouvons. «Charité bien ordonnée commence par soi-même".
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