MORONI - Les résultats du second tour de l'élection présidentielle de dimanche aux Comores seront publiés mercredi matin, a annoncé mardi la Commission électorale nationale (Ceni).
"Les résultats seront proclamés demain (mercredi) matin à 10H00" (7H00 GMT), a déclaré au cours d'un bref point de presse au parlement à Moroni le secrétaire en charge de la communication à la Ceni, Said Mzé Dafiné, qui n'a fait aucun autre commentaire.
Les électeurs comoriens ont voté dimanche pour élire leur nouveau président et désigner les gouverneurs des trois îles de l'archipel, Grande Comore, Anjouan et Mohéli.
Deux jours après ce double scrutin, la Ceni n'a cependant donné aucun résultat provisoire, ni même d'estimation du taux de participation, alimentant une certaine confusion, alors que de nombreux incidents ont été signalés le jour du vote sur l'île d'Anjouan.
L'opposition a dénoncé une "fraude massive" orchestrée par le pouvoir à Anjouan, avec bulletins volés, bourrages d'urnes et assesseurs de l'opposition chassés des bureaux.
Le camp du favori et candidat du pouvoir, Ikililou Dhoinine a au contraire estimé que le vote s'était déroulé dans un "climat serein", alors que la présidence a salué des élections "exemplaires".
La France, qui disposait d'observateurs sur place, a dénoncé pour sa part de "nombreuses irrégularités" et "interventions" de militaires lors du vote à Anjouan.
Une mission internationale d'observateurs, composée de représentants de l'Union Africaine (UA), de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), et de la Ligue arabe, a également assisté au scrutin, mais ne s'est pas encore exprimé jusqu'à présent.
"Pour moi, les résultats ne sont pas encore prêts, on m'a envoyé les enveloppes et je suis en train de les travailler", a déclaré pour sa part à la presse le ministre d'Etat chargé des élections, Abderemane Ben Cheikh Achiraf.
"Il ne faut pas se voiler la face, il n'y a pas eu d'élection à Anjouan", a commenté le ministre, dont le poste a été créé en juin au terme d'un accord sur la période "intérimaire" après la prolongation du mandat du président sortant Ahmed Abdallah Sambi.
"Selon cet accord, c'est moi qui doit proclamer les résultats, ce que je ferais quand j'aurais terminé mon travail. (...) Or jusqu'à présent je n'ai toujours pas les résultats d'Anjouan", a protesté M. Achiraf, contestant le droit à la Ceni d'annoncer elle-même les résultats.
Depuis deux jours, les partisans du candidat Ikililou et son principal challenger Mohamed Said Fazul revendiquent la victoire. Lundi, des cortèges de voitures aux couleurs de M. Ikililou sillonnaient Moroni dans un concert de klaxons. Mardi, ce sont quelques centaines de sympathisants de M. Fazul qui ont manifesté dans les rues de la capitale pour célébrer la "victoire" de leur champion et "dénoncer les fraudes" à Anjouan.
"Les résultats seront proclamés demain (mercredi) matin à 10H00" (7H00 GMT), a déclaré au cours d'un bref point de presse au parlement à Moroni le secrétaire en charge de la communication à la Ceni, Said Mzé Dafiné, qui n'a fait aucun autre commentaire.
Les électeurs comoriens ont voté dimanche pour élire leur nouveau président et désigner les gouverneurs des trois îles de l'archipel, Grande Comore, Anjouan et Mohéli.
Deux jours après ce double scrutin, la Ceni n'a cependant donné aucun résultat provisoire, ni même d'estimation du taux de participation, alimentant une certaine confusion, alors que de nombreux incidents ont été signalés le jour du vote sur l'île d'Anjouan.
L'opposition a dénoncé une "fraude massive" orchestrée par le pouvoir à Anjouan, avec bulletins volés, bourrages d'urnes et assesseurs de l'opposition chassés des bureaux.
Le camp du favori et candidat du pouvoir, Ikililou Dhoinine a au contraire estimé que le vote s'était déroulé dans un "climat serein", alors que la présidence a salué des élections "exemplaires".
La France, qui disposait d'observateurs sur place, a dénoncé pour sa part de "nombreuses irrégularités" et "interventions" de militaires lors du vote à Anjouan.
Une mission internationale d'observateurs, composée de représentants de l'Union Africaine (UA), de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), et de la Ligue arabe, a également assisté au scrutin, mais ne s'est pas encore exprimé jusqu'à présent.
"Pour moi, les résultats ne sont pas encore prêts, on m'a envoyé les enveloppes et je suis en train de les travailler", a déclaré pour sa part à la presse le ministre d'Etat chargé des élections, Abderemane Ben Cheikh Achiraf.
"Il ne faut pas se voiler la face, il n'y a pas eu d'élection à Anjouan", a commenté le ministre, dont le poste a été créé en juin au terme d'un accord sur la période "intérimaire" après la prolongation du mandat du président sortant Ahmed Abdallah Sambi.
"Selon cet accord, c'est moi qui doit proclamer les résultats, ce que je ferais quand j'aurais terminé mon travail. (...) Or jusqu'à présent je n'ai toujours pas les résultats d'Anjouan", a protesté M. Achiraf, contestant le droit à la Ceni d'annoncer elle-même les résultats.
Depuis deux jours, les partisans du candidat Ikililou et son principal challenger Mohamed Said Fazul revendiquent la victoire. Lundi, des cortèges de voitures aux couleurs de M. Ikililou sillonnaient Moroni dans un concert de klaxons. Mardi, ce sont quelques centaines de sympathisants de M. Fazul qui ont manifesté dans les rues de la capitale pour célébrer la "victoire" de leur champion et "dénoncer les fraudes" à Anjouan.
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