
Les résultats ne sont pas publiés ce mardi comme cela était prévu. Le ministre d'Etat en charge des élections qui devait le faire avec la commission électorale nationale indépendante (CENI) a refusé cette publication.
Les résultats ne sont pas publiés ce mardi comme cela était prévu. Le ministre d'Etat en charge des élections qui devait donner ce verdict de la commission électorale nationale indépendante (CENI) a refusé cette publication. L'arrivée tardive des procès verbaux d'Anjouan dans le bureau du ministre serait à l'origine de ce report.
La publication des résultats provisoires des élections est reportée jusqu'à ce mercredi matin Pourtant, ce verdict de la commission électorale était prévu pour hier mardi. Tout était organisé par la CENI pour rendre publics les résultats. Mais c'était sans compter sur la « ténacité » du ministre en charge des élections qui devait les publier en vertu de l'accord du 16 juin dernier. Alors que la publication était fixée pour le matin, à la dernière minute, cette cérémonie était d'abord reportée jusqu'à l'après-midi. Mais le moment venu, devant les journalistes et la communauté internationale, le chargé de communication de la CENI annonce un deuxième report.
« Par consensus, nous avons décidé de reporter la publication des résultats jusqu'à demain », déclare Said Mzé Dafiné, sans donner plus de précision. C'est une trentaine de minute après que le ministre en question est venu donner les raisons dans une conférence de presse. « Je ne peux pas donner les résultats sans que j'aie préalablement réceptionné mes plis pour faire confronter mes résultats avec ceux de la CENI », indique Abdouroihamne Ben Said Achraf, ministre d'Etat en charge des élections.
Si le ministre n'a pas accepté de publier les résultats provisoires, c'est à cause de l'arrivée tardive des procès verbaux de la Grande-Comore et d'Anjouan. Selon la législation, le ministre devait recevoir une copie de ces PV. C'est justement sur la base de ces documents qu'il doit s'appuyer pour donner les résultats.
Pourtant, le ministre affirme que « les plis de Ngazidja sont arrivés mardi alors que ceux d'Anjouan n'étaient pas acheminés à son bureau (au moment de la conférence : Ndlr) », insiste ce ministre qui vient de l'opposition dans ce gouvernement de transition. C'est à la fin de cette rencontre avec les journalistes que les plis d'Anjouan ont enfin atterri sur le bureau du ministre.
En revanche, un nouveau problème se pose. L'accord du 16 juin avait recommandé que les résultats soient donnés entre le 27 et 28 décembre. La question maintenant est de savoir que passée cette date, la CENI et donc le ministre peuvent donner les résultats provisoires. A cette interrogation Achraf répond « qu'il appartient à la CENI de demander l'avis de la Cour constitutionnelle, comme c'est elle qui est fautive ». Dans cette situation et d'ailleurs comme dès le début de cette élection la Cote d'ivoire est citée comme exemple, Ben Cheikh Achraf dit « avoir peur d'un deuxième Cote d'ivoire » où cette même situation avait prévalu et la cour constitutionnelle avait publié les résultats à la place de la CENI.
Par rapport au déroulement des élections à Anjouan, le ministre déplore des cas de fraude. «Ce n'est un secret pour personne : à Anjouan, il n'y a pas eu d'élection », martèle le ministre. Ben Cheikh Achraf a fustigé les interventions de certains responsables étatiques à la télévision nationale pour crier victoire avant l'heure.
A noter que la Cour constitutionnelle vient de publier une ordonnance daté du 27 décembre et dans laquelle elle rappelle que « le dernier délai de dépôt des recours des candidats au 2ème tour des élections présidentielles et des gouverneurs des îles est fixé au 6 janvier 2011 à 14h ».
Les résultats ne sont pas publiés ce mardi comme cela était prévu. Le ministre d'Etat en charge des élections qui devait donner ce verdict de la commission électorale nationale indépendante (CENI) a refusé cette publication. L'arrivée tardive des procès verbaux d'Anjouan dans le bureau du ministre serait à l'origine de ce report.
La publication des résultats provisoires des élections est reportée jusqu'à ce mercredi matin Pourtant, ce verdict de la commission électorale était prévu pour hier mardi. Tout était organisé par la CENI pour rendre publics les résultats. Mais c'était sans compter sur la « ténacité » du ministre en charge des élections qui devait les publier en vertu de l'accord du 16 juin dernier. Alors que la publication était fixée pour le matin, à la dernière minute, cette cérémonie était d'abord reportée jusqu'à l'après-midi. Mais le moment venu, devant les journalistes et la communauté internationale, le chargé de communication de la CENI annonce un deuxième report.
« Par consensus, nous avons décidé de reporter la publication des résultats jusqu'à demain », déclare Said Mzé Dafiné, sans donner plus de précision. C'est une trentaine de minute après que le ministre en question est venu donner les raisons dans une conférence de presse. « Je ne peux pas donner les résultats sans que j'aie préalablement réceptionné mes plis pour faire confronter mes résultats avec ceux de la CENI », indique Abdouroihamne Ben Said Achraf, ministre d'Etat en charge des élections.
Si le ministre n'a pas accepté de publier les résultats provisoires, c'est à cause de l'arrivée tardive des procès verbaux de la Grande-Comore et d'Anjouan. Selon la législation, le ministre devait recevoir une copie de ces PV. C'est justement sur la base de ces documents qu'il doit s'appuyer pour donner les résultats.
Pourtant, le ministre affirme que « les plis de Ngazidja sont arrivés mardi alors que ceux d'Anjouan n'étaient pas acheminés à son bureau (au moment de la conférence : Ndlr) », insiste ce ministre qui vient de l'opposition dans ce gouvernement de transition. C'est à la fin de cette rencontre avec les journalistes que les plis d'Anjouan ont enfin atterri sur le bureau du ministre.
En revanche, un nouveau problème se pose. L'accord du 16 juin avait recommandé que les résultats soient donnés entre le 27 et 28 décembre. La question maintenant est de savoir que passée cette date, la CENI et donc le ministre peuvent donner les résultats provisoires. A cette interrogation Achraf répond « qu'il appartient à la CENI de demander l'avis de la Cour constitutionnelle, comme c'est elle qui est fautive ». Dans cette situation et d'ailleurs comme dès le début de cette élection la Cote d'ivoire est citée comme exemple, Ben Cheikh Achraf dit « avoir peur d'un deuxième Cote d'ivoire » où cette même situation avait prévalu et la cour constitutionnelle avait publié les résultats à la place de la CENI.
Par rapport au déroulement des élections à Anjouan, le ministre déplore des cas de fraude. «Ce n'est un secret pour personne : à Anjouan, il n'y a pas eu d'élection », martèle le ministre. Ben Cheikh Achraf a fustigé les interventions de certains responsables étatiques à la télévision nationale pour crier victoire avant l'heure.
A noter que la Cour constitutionnelle vient de publier une ordonnance daté du 27 décembre et dans laquelle elle rappelle que « le dernier délai de dépôt des recours des candidats au 2ème tour des élections présidentielles et des gouverneurs des îles est fixé au 6 janvier 2011 à 14h ».
A.A. Mgueni
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