
Après la proclamation des résultats provisoires des élections présidentielles et des gouverneurs, les observateurs ont publié leurs rapports. Ces missions qualifient le scrutin du 2ème tour de "libre et transparent malgré certaines irrégularités."
Dans une conférence de presse, l'Union Africaine, la Ligues des Etats Arabes, l'Organisation de la Francophonie et l'Organisation de la Conférence Islamique, ont lu un communiqué conjoint qui déclare que les élections du deuxième tour se sont déroulées de manière libre et régulière. «...la Mission Internationale a noté que les élections du 26 décembre 2010 ont été globalement libres et régulières», lit-on dans un communiqué distribué par la mission d'observation des élections.
Cette note plutôt bonne de la communauté internationale ne cache en rien les défaillances relevées lors de ce scrutin. La mission dénonce des actes de fraudes commis dans les trois îles. Des irrégularités comme « l'expulsion des observateurs nationaux » lors des opérations de dépouillement dans certaines localités de la Grande-Comore et d'Anjouan.
« L'observatoire a remarqué des conduites frauduleuses (bulletins et listes pré-cochés, feuilles d'émergement pré-emargé et expulsion de représentants des candidats) dans certains bureaux de vote d'Anjouan dans les localités de Moya, Mirontsy, de Sima et de Koni », déclare Ali Mohamed Daoud de l'organisation de la Francophonie en lisant le communiqué. Elles notent aussi dans ce communiqué que « des arrestations arbitraires ont été faites dans l'île de Mohéli ».
Dans cette conférence de presse à l'Hôtel Le Moroni, la mission internationale a salué la nette amélioration dans la préparation des opérations électorale, prenant en compte les insuffisances et les faiblesses observées lors des scrutins du 7 novembre dernier plus particulièrement la disponibilité à temps des matériels électoraux nécessaires, la sécurisation de l'acheminement des résultats électoraux et la participation moyenne des électeurs.
Les observateurs nationaux ont aussi mentionné les mêmes remarques. La Fédération Comorienne des Organisations de la Société Civile (Fecosc) regrette le comportement de certains membres de bureaux de vote dans quelques localités à Anjouan. « Des membres des bureaux de vote ont agi sans scrupule en commettant des irrégularités majeurs en pré-cochant les listes d'émargement dans 6 bureaux de vote (Mirontsy I bis, Mirontsy II, Mramani III, Gnamboimro, Hamchaco et Mnadzichimwe) », souligne une déclaration distribuée mercredi matin par cette organisation de la société civile.
Les observateurs de la Fecosc ont aussi relevé la présence des militaires, qui intimidait les électeurs dans certaines localités. Dans le communiqué, la Fecosc note qu'« à Vouvouni, un militaire a fait irruption pour faire sortir un assesseur sans la réquisition du président du bureau ». L'observatoire des élections a aussi souligné ces irrégularités mais « qui ne sont pas de nature à entacher la régularité du scrutin ».
Dans une conférence de presse, l'Union Africaine, la Ligues des Etats Arabes, l'Organisation de la Francophonie et l'Organisation de la Conférence Islamique, ont lu un communiqué conjoint qui déclare que les élections du deuxième tour se sont déroulées de manière libre et régulière. «...la Mission Internationale a noté que les élections du 26 décembre 2010 ont été globalement libres et régulières», lit-on dans un communiqué distribué par la mission d'observation des élections.
Cette note plutôt bonne de la communauté internationale ne cache en rien les défaillances relevées lors de ce scrutin. La mission dénonce des actes de fraudes commis dans les trois îles. Des irrégularités comme « l'expulsion des observateurs nationaux » lors des opérations de dépouillement dans certaines localités de la Grande-Comore et d'Anjouan.
« L'observatoire a remarqué des conduites frauduleuses (bulletins et listes pré-cochés, feuilles d'émergement pré-emargé et expulsion de représentants des candidats) dans certains bureaux de vote d'Anjouan dans les localités de Moya, Mirontsy, de Sima et de Koni », déclare Ali Mohamed Daoud de l'organisation de la Francophonie en lisant le communiqué. Elles notent aussi dans ce communiqué que « des arrestations arbitraires ont été faites dans l'île de Mohéli ».
Dans cette conférence de presse à l'Hôtel Le Moroni, la mission internationale a salué la nette amélioration dans la préparation des opérations électorale, prenant en compte les insuffisances et les faiblesses observées lors des scrutins du 7 novembre dernier plus particulièrement la disponibilité à temps des matériels électoraux nécessaires, la sécurisation de l'acheminement des résultats électoraux et la participation moyenne des électeurs.
Les observateurs nationaux ont aussi mentionné les mêmes remarques. La Fédération Comorienne des Organisations de la Société Civile (Fecosc) regrette le comportement de certains membres de bureaux de vote dans quelques localités à Anjouan. « Des membres des bureaux de vote ont agi sans scrupule en commettant des irrégularités majeurs en pré-cochant les listes d'émargement dans 6 bureaux de vote (Mirontsy I bis, Mirontsy II, Mramani III, Gnamboimro, Hamchaco et Mnadzichimwe) », souligne une déclaration distribuée mercredi matin par cette organisation de la société civile.
Les observateurs de la Fecosc ont aussi relevé la présence des militaires, qui intimidait les électeurs dans certaines localités. Dans le communiqué, la Fecosc note qu'« à Vouvouni, un militaire a fait irruption pour faire sortir un assesseur sans la réquisition du président du bureau ». L'observatoire des élections a aussi souligné ces irrégularités mais « qui ne sont pas de nature à entacher la régularité du scrutin ».
Mohamed Youssouf
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