
Pendant que son adversaire dénonce une « victoire usurpée », Anissi Chamsidine vit allégrement son succès de l'élection au siège de gouverneur de l'île, qu'il vient de remporter contre Moussa Toybou. A son domicile de Mirontsy, des délégations se succèden
Ces fans surgissant de partout arrivent pour les traditionnelles félicitations, d'autres pour «finaliser certaines affaires». Et dans la mêlée, il y en a même qui veulent déjà en découdre avec leurs pourfendeurs d'hier ! « Moi j'ai déjà dit à ce monsieur qui m'avait foutu à la porte que j'arriverais bientôt pour faire ma passation avec lui ! J'ai déjà dit à Anissi que je ne voulais autre chose que ce poste-là ! Car j'ai été licencié à cause de lui ! », Pourrait-on entendre de gauche à droite.
A tour de bras, Anissi, reçoit délégation sur délégation. Il reçoit aussi les journalistes, curieux de connaître ses « impressions ». Et il les donne volontiers. « Je suis bien sûr satisfait des résultats du scrutin. Cette victoire, je la dois à la population anjouanaise qui a bien voulu m'accorder sa confiance. Je la dois aussi au président Sambi, en ce qu'il m'a accepté auprès de lui et m'a accordé son soutien », dit-il.
Interrogé sur comment sera son futur gouvernement, il a estimé que c'était « trop tôt pour en parler », mais que ce sera sans doute « une équipe réduite mais dynamique », dont « l'élaboration tiendra compte de toute une série de paramètres ». Enfin, soucieux de savoir si l'animosité politique qui l'oppose à son adversaire Toybou connaîtra une fin rapide, un journaliste lui a demandé s'il a prévu une place pour lui dans son gouvernement. Réponse sans équivoque : « Non ! »
Il est vrai que la hache de guerre semble loin d'être enterrée entre les deux hommes. Ou, disons plutôt entre la Mouvance sambiste « authentique » dans laquelle se revendique Anissi, et l'opposition de circonstance incarnée par Toybou et sa troupe. Comme le jeune homme qui, plus haut, réclamait déjà la tête de son supérieur hiérarchique qui l'a arbitrairement poussé à la porte lors des campagnes, la faction des nouveaux locataires de Daru Nadjah promet de « nettoyer les locaux » au vitriol !
Ces fans surgissant de partout arrivent pour les traditionnelles félicitations, d'autres pour «finaliser certaines affaires». Et dans la mêlée, il y en a même qui veulent déjà en découdre avec leurs pourfendeurs d'hier ! « Moi j'ai déjà dit à ce monsieur qui m'avait foutu à la porte que j'arriverais bientôt pour faire ma passation avec lui ! J'ai déjà dit à Anissi que je ne voulais autre chose que ce poste-là ! Car j'ai été licencié à cause de lui ! », Pourrait-on entendre de gauche à droite.
A tour de bras, Anissi, reçoit délégation sur délégation. Il reçoit aussi les journalistes, curieux de connaître ses « impressions ». Et il les donne volontiers. « Je suis bien sûr satisfait des résultats du scrutin. Cette victoire, je la dois à la population anjouanaise qui a bien voulu m'accorder sa confiance. Je la dois aussi au président Sambi, en ce qu'il m'a accepté auprès de lui et m'a accordé son soutien », dit-il.
Interrogé sur comment sera son futur gouvernement, il a estimé que c'était « trop tôt pour en parler », mais que ce sera sans doute « une équipe réduite mais dynamique », dont « l'élaboration tiendra compte de toute une série de paramètres ». Enfin, soucieux de savoir si l'animosité politique qui l'oppose à son adversaire Toybou connaîtra une fin rapide, un journaliste lui a demandé s'il a prévu une place pour lui dans son gouvernement. Réponse sans équivoque : « Non ! »
Il est vrai que la hache de guerre semble loin d'être enterrée entre les deux hommes. Ou, disons plutôt entre la Mouvance sambiste « authentique » dans laquelle se revendique Anissi, et l'opposition de circonstance incarnée par Toybou et sa troupe. Comme le jeune homme qui, plus haut, réclamait déjà la tête de son supérieur hiérarchique qui l'a arbitrairement poussé à la porte lors des campagnes, la faction des nouveaux locataires de Daru Nadjah promet de « nettoyer les locaux » au vitriol !
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