
Après la proclamation des résultats provisoires des élections présidentielles et des gouverneurs des îles, déclarant Ikililou Dhoinine vainqueur au niveau de l'Union et Mouigni Baraka, Mohamed Ali Said et Anissi Chamsidinen respectivement chefs des exécutifs de Ngazidja, Mohéli et Anjouan, l'opposition réagit. Face à ses résultats qui sont pour eux « nuls et non avenus ». Après le rapport de la ligue arabe, de l'Union Africaine, de l'Organisation Internationale de la Francophonie et les Pays de la Conférence Islamique, qualifiant les élections de « libres et transparentes » mais avec des irrégularités, l'opposition fustige des graves défaillances qui ont émaillé le scrutin du 26 décembre.
« Le dimanche dernier, il n'y a pas eu de vote mais un coup d'Etat électoral », affirme Said Larifou, vice-président du candidat Fazul lors de ce point de presse, avant de dire que « les résultats du second tour ne sont pas dignes d'une démocratie libérale mais d'une république bananière ». Dans cette conférence, ils ont énuméré les événements passés le jour du scrutin jusqu'à sa publication des résultats dénonçant au passage « les fraudes massives » commises dans les trois îles.
«A Ngazidja, on a trouvé des surcharges des procès verbaux et des feuilles de dépouillement remplis et signés à 14 heures », poursuit Said Larifou, avant d'ajouter qu' « à Anjouan, il n'y a pas eu de vote ». Présent dans cette conférence, le chef de l'exécutif sortant à Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi avance que « nous ne pourrons pas reconnaitre des résultats d'élection qui n'a pas eu lieu ». Celui qui n'obtient que 40% dans ce deuxième tour insiste que « dans tous les cas, cette élection ne pouvait être reconnue ou pas car ils ne sont que provisoires. Il faut attendre la décision de la cour ».
Dans cette rencontre organisée après une prière à la place de l'Indépendance contre « les fraudeurs », l'opposition promet de saisir la cour constitutionnelle à partir de ce vendredi pour l'annulation de l'élection. « Le jour même de l'élection, on s'est réservé le droit de demander l'annulation du scrutin. Aujourd'hui, on demande cette annulation car il y a eu beaucoup d'irrégularités », poursuit le colistier de Fazul à Ngazidja. « Nous allons faire deux requêtes : une pour les irrégularités de l'élection du gouverneur et l'autre pour les présidentielles », assure ce magistrat de formation.
Dans une déclaration conjointe publiée par les deux candidats « malheureux » selon la CENI, interpelle la communauté internationale après la publication leur rapport. Il lance un appel à la communauté internationale pour « plus de fermeté dans l'application des pratiques démocratiques sans laquelle il ne peut y avoir de réconciliation véritable dans le pays ».
Watwania, Posté le lundi 03 janvier 2011 13:35
N'importe quoi, C'est triste pour l’opposition Mna chema es toujours Clown. C’est regrettable pour lui. Pourquoi vous n’avez pas réussi à convaincre la population à vous voter. La population a compris que vous êtes des manipulateurs et des affames du pouvoir. Vous nous laissez tranquille avec votre opposition pourrie. La France ne vient pas distribuer du pouvoir.