
C'est avec sirènes et escorte que le « président » Iklilou Dhoinine sillonne l'ile de Mwali, localité par localité, pour remercier ceux qui lui ont donné confiance le 26 décembre dernier, pour diriger le pays pendant les 5 prochaines années.
Après le Sud de l'ile, ce samedi Dr Ikililou accompagné de son vice président Fouad Ben Mhadji se trouvaient dans son village natal Djoiezi pour le même objectif. « Après des mois de luttes, il est de mon devoir de venir vous féliciter car nous avons gagné » a lancé d'emblée celui que l'animateur appelle déjà le Chef de l'Etat Docteur Ikililou Dhoinine.
« Ceux qui étaient derrière moi et ceux qui n'y étaient pas, nous tous devons nous tenir main dans la main pour la réalisation de nos projets » a-t-il annoncé avant de poursuivre « fini les combats politiques, place maintenant au développement du pays ». Et le candidat sorti victorieux selon la CENI sur l'ensemble du territoire, de demander au public de transmettre ce message à ceux qui ne sont pas là.
Le notable Soilihi Mohamed viendra ensuite dans une brève allocution implorer Dieu « de nous guider dans le droit chemin dans les 5 ans avenir jusqu'à ce que les autres îles disent que Mohéli doit continuer .... ». « Après 53 ans Ikililou, devient le premier président d'origine mohélienne » a rappelé Ba Soilihi, après avoir demandé à ceux de l'autre camp de laisser les querelles intestines et venir aider leur frère Iki dans la réalisation de ses ½uvres.
Ce dimanche encore, un grand défilé populaire est organisé de Djoiezi à Fomboni où tout le monde est invité sans distinction de clan politique pour venir présenter les remerciements aux habitants de la capitale mohélienne. Ceci après que le maire de Fomboni Aboulkhairi Ali Mbarka ait distribué dans toute la ville, une lettre adressée aux mohéliens pour leur présenter ses meilleurs v½ux de l'année 2010, en leur rappelant qu'en battant les candidats du régime Sambi aussi bien au scrutin du gouverneur qu'à l'élection présidentielle à Mohéli, cette île a témoigné son mécontentement au régime Sambi qui, selon lui, a menti et trahi le peuple de l'ile de Djoumbé Fatima, faisant un bref bilan des 4 ans du régime.
......, Posté le mardi 28 juin 2011 14:27
à Mr Souef Mohamed El-Amine( ex-Ministre des relations extérieures au gouvernement Azali, de 1999 à 2005 ), le peuple Comorien a le droit de savoir sur la vente du goudron à Madagascar, offert par Kadafi et destiné pour les routes de l'ensemble des Comores. Les Comoriens ont la mémoire très courte.
La chanson, on la connait par cur. Les notes du violon sonnent fausses depuis 1975.
ET APRÈS ???
BLA BLA BLA, BLING BLING , LIBERTÉ ET VIVE LA CORRUPTION PUIS HAMDOULLAH.
Une union nommée chacun son tour.
Les nouveaux investis font toujours résonner les tonneaux vides, le temps de se positionner pour la compétition de pillage.
Les voleurs d'hier sont ministrable aujourd’hui et ceux d’aujourd’hui le seront sans problème demain.
La seule résolution possible de sortie de crise, serait de faire un choix pertinent.
1- Équité : transférer la capitale des Comores vers Mutsamudu.
2- La démocratie : confédérer ces iles et bannir un système obsolète ( l'union, un tiers d'un siècle déchu ).
3- Le confort : faire une location des Comores à la France pour un bail de 100 ans.
STOP AUX GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS, PILLEURS DE DENIERS PUBLIQUE ET INCOMPÉTENTS
separatiste@live.fr <separatiste@live.fr>
La plaie du séparatisme est mal cicatrisée. Normal, le remède est mal administrée. Il n’ y a eu ni commission vérité et réconciliation comme c’est la mode aujourd’hui, ni procès. Et pour couronner tout, l’ex-président a unilatéralement gracié les ex-rebelles. Certains parmi ceux-ci ont intégré l’armée régulière sans aucune forme et y occupent, de surcroit, les postes les plus prestigieux.
Des nombreux militaires qui ont officié, des années durant, dans la haute sphère de la force de « la République d’Anjouan », la fameuse FGA, font aujourd’hui la pluie et le beau temps au sein de l’AND.
Et en prime de leur desertition pendant la longue période de sécession anjouanaise, M. Dossar, par solidarité pour ses congénères, s’est arrangé pour leur verser des arriérés de salaires en comptant dans leur ancienneté les années de rébellion.
Ce traitement de faveur réservé aux ex-rebelles anjouanais contraste avec le sort réservé aux militaires considérés rebelles et jugés comme tels depuis l’assassinat de Combo. Ces pauvres soldats n’ont fait que leur devoir, protéger la personne et l’honneur de leur supérieur, le général Salimou. Malheureusement, ils en ont fait pour leur frais : ils sont humiliés, bannis de leurs casernes, emprisonnés, dégradés et révoqués de leurs corps… tout ça , dira-t-on, pour acte de rébellion.
Pendant que ces pauvres brigadiers croupissentt en geôle, les ex-rebelles anjouanais paradent sur les rues de Moroni avec leurs apparats de commandants en chef.
Des gens comme Ibrahim Abdou, Halidi Charif, Taksine ou Zarouk n’ont jamais été inquiétés et savourent tranquillement leur nouvelle vie d’officiers de l’AND.
Quels sont en réalité les vrais rebelles