
Une mission du Fonds monétaire international (Fmi) a quitté Moroni le mardi 23, après une semaine de travail dans le cadre du Programme connu sous le nom d'Initiative pays pauvres très endettés ou Ippte. Une mission non formelle, qui avait pour objectif, selon le vice-président chargé des Finances publiques, Mohamed Ali Soilihi, de “remettre le programme sur les rails“, après l'échec, au mois de juin dernier, de la troisième revue pour les Comores devant le Conseil d'administration du groupe de la Banque mondiale et du Fmi.
La mission, qui doit revenir en début du mois d'octobre, espère pouvoir trouver à son retour “une consolidation des progrès dans la stabilisation budgétaire et des avancées décisives dans le programme des reformes structurelles“. Ainsi, quatre points de performances sont exigés pour réussir le passage à cette troisième revue. Il s'agit de l'amélioration des recettes intérieures et la réduction des dépenses (salaires), de la mise en oeuvre de la gestion informatisées des effectifs de la fonction publique et l'application des cadres organiques et, enfin, du suivi des mesures structurelles, notamment le processus de privatisation des sociétés d'Etat (Sch et Comores Télécom).
“Le serpent de mer qu'est la masse salariale a surtout failli bousiller le programme. Nous devons donc gérer sainement la fonction publique. Et pourquoi pas, avec les effectifs actuels de 12.300 fonctionnaires, arriver au niveau acceptable de 10.500“, a avancé le vice-président en charge des Finances publiques, lors de la conférence de presse organisée avant le départ de l'équipe du Fmi. Par ailleurs, dans un communiqué publié à l'issue des sept jours de travail, le chef de la mission du Fmi, M. Mantungulu, a soutenu que la loi des finances rectificative approuvée par le parlement en juin a “replacé les salaires de la fonction publique à un niveau plus compatible avec la capacité de mobilisation des recettes de l'Etat“.
Une mesure qui n'entre logiquement en vigueur qu'après la promulgation dudit texte par le chef de l'Etat. En ce qui concerne les mesures structurelles, le vice-président a indiqué que malgré les retards, le processus de privatisation des sociétés d'Etat suivait son cours. Selon lui, l'option d'une concession a été retenue pour le cas de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch) et une ouverture du capital pour ce qui est de l'opérateur Comores Télécom. Enfin, ces revues du Fmi, qui se font tout les six mois, (six revues au total) devront aboutir au point d'achèvement du programme Ippte en fin 2012.
La mission, qui doit revenir en début du mois d'octobre, espère pouvoir trouver à son retour “une consolidation des progrès dans la stabilisation budgétaire et des avancées décisives dans le programme des reformes structurelles“. Ainsi, quatre points de performances sont exigés pour réussir le passage à cette troisième revue. Il s'agit de l'amélioration des recettes intérieures et la réduction des dépenses (salaires), de la mise en oeuvre de la gestion informatisées des effectifs de la fonction publique et l'application des cadres organiques et, enfin, du suivi des mesures structurelles, notamment le processus de privatisation des sociétés d'Etat (Sch et Comores Télécom).
“Le serpent de mer qu'est la masse salariale a surtout failli bousiller le programme. Nous devons donc gérer sainement la fonction publique. Et pourquoi pas, avec les effectifs actuels de 12.300 fonctionnaires, arriver au niveau acceptable de 10.500“, a avancé le vice-président en charge des Finances publiques, lors de la conférence de presse organisée avant le départ de l'équipe du Fmi. Par ailleurs, dans un communiqué publié à l'issue des sept jours de travail, le chef de la mission du Fmi, M. Mantungulu, a soutenu que la loi des finances rectificative approuvée par le parlement en juin a “replacé les salaires de la fonction publique à un niveau plus compatible avec la capacité de mobilisation des recettes de l'Etat“.
Une mesure qui n'entre logiquement en vigueur qu'après la promulgation dudit texte par le chef de l'Etat. En ce qui concerne les mesures structurelles, le vice-président a indiqué que malgré les retards, le processus de privatisation des sociétés d'Etat suivait son cours. Selon lui, l'option d'une concession a été retenue pour le cas de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch) et une ouverture du capital pour ce qui est de l'opérateur Comores Télécom. Enfin, ces revues du Fmi, qui se font tout les six mois, (six revues au total) devront aboutir au point d'achèvement du programme Ippte en fin 2012.
Ks
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