
La plainte porte sur plusieurs chefs d'accusation, notamment la citoyenneté économique, le projet habitat, Vocalpad, destruction de l'hôtel Galawa, affaire Yemenia et d'autres.
Présent au palais de justice de Moroni ce matin, nous avons lu sur les visages de la CRC de la détermination d'aller jusqu'au bout. Cette plainte est déposée à un moment critique car tous les mensonges de Sambi sont étalés sur la place publique et il n'a pas de porte de sortie.
Quand on lit Albalad ce matin les propos de l'ancien ministre de la justice de Sambi Mmadi Ali, qui, depuis l'étranger épingle son mentor et le met en garde contre son discours qui continue à dire qu'il est mal servi et trahi, alors que selon cet ancien bras droit de Sambi, seul le président Sambi décidait sur tout et plaçait qui, il veut, là où il veut. Une manière de dire qu'il était le seul maître à bord. Cette mise en garde vaut un carton rouge et ainsi va la guerre.
Sambi qui, depuis le Caire a encore répété devant l'Union africaine qu'il a été trahi et mal servi alors que là où il y avait l'argent frais, il a placé les siens, prouve encore une fois que c'est lui qui a trahi les siens par ses mensonges. Comment pourrait-il nier que c'est lui qui a ordonné Ahmed Abdallah, directeur général des hydrocarbures de n'obéir qu'à lui et de gérer la taxe unique avec lui ? Qui lui a conseillé de garder des voleurs comme Charikane DG Comors télécom, Kiki, Mougni Baraka, Ibrahim Mohamed Soulé DG douanes, Soilih Mohamed Soilih Dg ORTC, Hadji Mmadi Ali, Alphonse Mamwe, tous des serviteurs du Rais ?
Il faut rappeler que la plainte a été déposé auprès du premier substitut du procureur de la République, Youssouf Ali Djaé, nommé une heure après, procureur de la République. Ce magistrat récompensé par son sérieux et sa détermination, est un espoir pour la justice comorienne et toutes les personnes présentes au tribunal de Moroni, sont unanimement convaincus qu'il ira jusqu'au bout.
Selon des sympathisants de la CRC qui ont accompagné leur secrétaire général, cette formation politique entend saisir la Commission anti-corruption pour ces mêmes dossiers de détournements dans les prochains jours.
Dans les rangs du vice-président Idi Nadhoim, c'est la consternation totale car des proches de Sambi disent que leur mentor n'est pas le seul à répondre devant la justice, et que en ce qui concerne Galawa, Yemenia ou Twamaya telecom, il appartient à Idi de s'expliquer. De la panique à bord du navire Sambi.
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