Déclaration:

Par le truchement d'une juste et louable ouverture que le président Dr Ikililou Dhoinine a faite pour rassembler toutes les forces vives du pays et ce malgré son élection éclatante à plus de 60% du résultat, le parti du président Azali Assoumani cherche désormais à créer la zizanie déstabilisante de l'homme sur qui le Parti MCJP, ensemble avec ses partenaires traditionnels, et sous l'impulsion et la détermination éclairée du président Sambi, a pu rassurer une continuité de stabilité et de paix pour les Comores en pleine mutation pour son rayonnement tant économique que diplomatique.
Le parti du président Azali Assoumani, par manque d'élégance et de vision, choisit de jeter l'opprobre sur la fonction présidentielle en s'octroyant l'illégitimité de porter plainte contre le président sortant Sambi qui a su hautement représenter la Dignité suprême du pays, en portant et en favorisant le respect le plus absolu sur le président Azali Assoumani dont le régime a incarné les pires des affaires et les enrichissements “aallalhafla“ de ses entourages les plus proches. Aussi, parmi tant d'indignités, le chef du parti Crc a-t-il délibérément contre céder la question de l'île comorienne de Mayotte, pour s'assurer de son maintien au pouvoir en n'ayant notamment autorisé la participation de Mayotte en tant qu'entité à part entière aux Jeux des îles de l'océan indien, et en acceptant de ne pas faire hisser le drapeau et de jouer l'hymne national lors du tournoi de la concorde au stade de Zikumbini en 2006. Ces actes, à eux seuls, pourraient le faire traduire en justice pour haute trahison. Et pourtant...
Par ailleurs, un bon nombre de dossiers de ses auteurs de la plainte sont en instance devant les juridictions pour malversation. Le comble de malheur, certains de ces hommes, aux casiers judiciaires impropres, veulent se donner une virginité en déposant une plainte non fondée contre Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour servir de trompe ½il à l'opinion.
Pourquoi, si le parti du président Azali Assoumani, si légitimité est la sienne, n'a pas cherché à user de son lobbysme s'il sera écouté en saisissant le parlement qui à son tour aurait interpelé le gouvernement sur l'affaire reprocher?
C'est pour dire enfin que la Crc croit pouvoir déstabiliser, par ses indignations manifestes notre président Dr Ikililou Dhoinine en spoliant la bonne image de son frère Ahmed Abdallah Sambi, elle doit aussi et surtout comprendre le vieux adage comorien disant que “soulève la pierre et tu verras le serpent”. Par conséquent, le Mcjp condamne fermement les pratiques irresponsables menées par la Crc et appelle le peuple Comorien à rester vigilant, attentif et unis autour des projets de développements initiés par le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Moroni le 20 septembre 2011
Ibrahim Abdourazak RAZIDA
Porte-parole du Mcjp
Source : Al-watwan N° 1823 du jeudi 22 septembre 2011
OPINION LIBRE : Droit de réponse de Ahmed Mohamed à Ibrahim Abdourazak RAZIDA
Quand l'ignorance rime avec insolence

Je sais de quoi je parle sur l'homme car je l'ai côtoyé sur les bancs du lycée, et Dieu seul sait le sens de son raisonnement. En 2006, lors de son retour d'une formation de contrôleur des télécom au Cameroun Razida m'a laissé entendre qu'il doit beaucoup à la Crc et Azali qui l'ont beaucoup aidé mais sent que c'est Sambi qui va gagner et va se rallier du côté de oustadh comme continue à l'appeler. Et j'ai vite compris que mon ami d'enfance ne mange que ce qui est frais. Et je trouve indigne qu'il crache aujourd'hui dans l'assiette qu'il a mangée hier. C'est du Razida.
Razida qui a failli pendant son passage à la tête de l'hôpital El Maarouf, dont le montant détourné est estimé à plusieurs millions de nos francs, selon le personnel de l'hôpital, attend toujours dans les couloirs de la mouvance présidentielle. Une attente interminable car ce n'est pas Ikililou qui lui viendra en aide après les rapports sévères qu'on lui a remis sur cet homme alors vice-président en charge de la santé.
J'ai cru que Razida a changé et il a tiré les enseignements de l'humiliation qu'il a essuyée de la part de son propre camp, qui l'accuse d'avoir mis la main dans les maigres ressources d'EL Marouf et que vite, se sont débarrassés de lui comme un mal propre. Et pour preuve, Ikililou l'a laissé errer dans les couloirs de la poste, et jouer le griot.
Des personnes comme Razida veulent toujours nous pousser à l'idée que les Comores est un pays spécial, or, nous sommes un pays comme les autres. Combien de chefs d'Etat ont défilé devant des juges d'instructions pour détournements, et d'autres pour des affaires de moralité ? Aujourd'hui, puisqu'il s'agit de Sambi, donc, le ciel va nous tomber sur la tête. Je pense que Madi Ali, ministre de la justice de Sambi, avec leur slogan '' justice, tolérance zéro'', sait de quoi il parle s'il soutient cette plainte déposée contre Sambi. Je comprends l'angoisse de Razida qui fait sans doute partie du lot des courtisans de la Cour du roi Sambi, pourtant qui l'ont trahi comme il a coutume de le dire et sans doute à l'allure où vont les choses, il va sans doute s'expliquer sur sa gestion de l'hôpital El Maarouf.
Dans ce feuilleton, une chose est claire, nous sommes encore dans la continuité et du relais qui rassure, et qu'est ce qui empêche le pouvoir d'ouvrir la boîte à pandore car je pense que la Crc a mesuré la portée de leur geste et tant pis pour les canards boiteux. Mais, Ikililou aura du mal à suivre les conseils d'un Razida qui a brillé pour ses magouilles et de son incompétence.
Voyez-vous, lisez bien Razida dans sa diatribe, il ne nie pas ces détournements et demande à ce que la Crc consulte l'Assemblée au moment où les ministres de Sambi, reconnaissent que l'argent de la citoyenneté et du projet habitat a été détourné. Sincèrement, encore une fois, c'est du Razida. En tout cas la leçon que nous, citoyens lambda, tirons dans ce feuilleton judiciaire, aucun proche de Sambi ne nie pas ces détournements et cela doit nous ravir car la justice a maintenant tous les indices pour chercher à connaître la vérité. Idi est allé loin car il dit que Sambi n'aura pas besoin d'avocat, connaissant ses capacités de manier sa langue quand il sent qu'il a tort. Et cette fois-ci, il aura à faire avec un juge mais pas Dieu comme s'est caché derrière celui-ci pour protéger les siens qui ont ruiné les sociétés d'Etat aujourd'hui.
Que la machine judiciaire se mette en route. Tant pis pour les voleurs. Eh oui, Sambi hadjusa bwe hahundru nyoha bo razida, nyi mwaliwusa na mlariye
Ahmed Mohamed
Comores
Comores
mrimdu, Posté le vendredi 23 septembre 2011 04:48
A Monsieur Razida National,
Quand on pense que faire recours à la justice, cela déstabilise le pays ; pourquoi on nous chante « mouvement des citoyens pour la justice » ?
Monsieur Razida nous inquiète étant lui-même représentant d’un mouvement des citoyens pour la justice. Je trouve inacceptable quand on parle au nom des citoyens pour la justice et on veut faire croire que celui qui fait recours à la justice celui-là veut déstabiliser le pays.
De deux choses il y a une monsieur Razida :
- 1/ ou bien Razida ne croit pas à la justice. Dans ce cas pourquoi il nous chante « mouvement des citoyens pour la justice » ?
- 2/ ou bien monsieur Razida cherche à faire peur aux auteurs de cette plainte contre Sambi.
Je suis désolé mais celui qui veut déstabiliser le pays, ne fait pas recours à la justice.
La CRC maintiendra sa plainte jusqu’au bout (inchallah). Ceux qui ont quelque chose à reprocher à l’ancien président Azali et son équipe, qu’ils ouvrent aujourd’hui la fameuse « boite à pandore » ou qu’ils se taisent à jamais. La plainte on la dépose devant le juge et non à l’assemblée, encore moins sur les blogs.
Quand on pense que faire recours à la justice, cela déstabilise le pays ; pourquoi on nous chante « mouvement des citoyens pour la justice » ?
Mrimdu