Ahmed Ben Said Jaffar épingle Sambi, reconnaît que les cinq millions de dollar du projet habitat ont été détourné, Madi Ali, signe et persiste devant le Fnjet ses partisans du Nord de la Grande Comores qui sont venus l'accueillir en fanfare à l'aéroport ce mardi, que Sambi doit s'expliquer sur les fonds de la citoyenneté et du projet habitat, comme c'est indiqué sur la plainte déposée contre lui par la Crc, et Idi Nadhoim sort de son silence dans Albalad pour enfoncer Sambi, et à son tour, il le conseille de ne pas fuir la justice.
A chacun sa manière et sa façon de régler ses comptes avec celui dont pendant cinq ans, les a toujours caché la vérité, et les a tous traité de menteurs et de traîtres : l'heure du déballage a sonné.
Dans son interview accordée à Albalad, Idi Nadhoim demande à ce qu'une autre plainte soit déposée contre le directeur général des hydrocarbures et celui de Comorestelecom, ( Ahmed et Charkane), qu'il accuse de vol et de détournements et dont leur principal allié direct, s'appelle Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Et ce n'est pas le comorien lambda qui le dit, s'il vous plaît, mais c'est le vice-président de Sambi, qui a assisté directement ou indirectement à ces détournements. Il appartient à lui de s'expliquer. Mais avec ces accusations précises, à quand la justice va se réveiller ?
Comment, on se laisse emporter par la haine et la ranc½ur jusqu'à ne pas prêter attention à ces accusations des proches de Sambi et qui ne sont pas les moindres, qui soutiennent la plainte de la Crc ? Comme vous et moi, ce parti nous fait '' violence'' même si on reconnaît en lui, la persévérance, et le courage que ses membres, pas tous bien sûr, mais ceux qui croient à la démocratie, ont opté pour résister contre le pouvoir Sambi, cinq ans, jour pour jour, et surtout lorsqu'on sait que c'est un parti crée à partir d'un pouvoir, ce qui est vraiment rare dans le paysage politique comorien. Oui, comme vous et moi, je ne les aime pas. Mais la plainte contre Sambi m'intéresse avec ces témoignages de son premier cercle.
L'ancien vice-président Idi Nadhoim s'est exprimé à un moment critique où les soupçons pèsent sur lui quant à son passage de cinq ans dans l'appareil de l'Etat. L'homme a de quoi à se reprocher car sa sortie aujourd'hui n'est pas anodine. Dans un article publié dans la Gazette intitulé '' les Comores, plaque tournante du trafic de drogue'', par le journaliste Bilal, qui relate l'enrichissement d'un douanier grâce au trafic et soutenu par de gros bonnets, le moral de nos douaniers et mis en doute. Et le journaliste de la Gazette a eu droit à la fronde du vice-président qui l'accuse de salir l'image du pays.
Face à ce scandale qui émeut tout un peuple, il serait souhaitable que le procureur de la République ouvre une enquête car cela ne doit pas rester impuni. Dans le cas échéant, c'est la dérive dans un pays livré à lui-même avec ces trafics que certains s'approprient pour défier tout un peuple et faire valoir leur notoriété.
Idi Nadhoim n'est pas épargné de cette saga judiciaire et veut à son tour que ceux qui ont fraudé comme lui dans le régime Sambi paient leur arrogance financière. Un premier procès menace l'ancien vice-président même si c'est lui qui a porté plainte : le scandale Snpsf. De l'argent de la Snpsf a transité dans l'agence money gram du vice-président mais ce dernier ignore les mécanismes. De la rigolade.
D'autres dossiers sont évoqués ce matin par les partisans de Sambi, notamment Charikane et Ahmed hydrocarbures comme l'appellent ses intimes, et pointent Idi du doigt. Il s'agit du dossier Galawa, vendu par Idi et que l'argent est volatilisé. Un autre dossier est déjà sur la table des proches de Sambi, notamment le dossier Yemenia, qui reste jusqu'aujourd'hui flou et les sambistes accusent idi d'avoir négocié avec la compagnie sur le dos des malheureux victimes du crash du 29 juin 2009, et qui a coûté la vie à plus de 152 passagers.
Ces protégés de Sambi sont allés loin car ils disent que si Idi a été débarqué du ministère des transports, c'est parce que Sambi doutait de la '' malhonnêteté'' de son vice-président. Une affaire à suivre car la boîte de pandore est ouverte comme l'a voulu Bourhane Hamidou, président de l'Assemblée nationale et ami intime de Sambi.
Idi doit exactement s'expliquer sur ses relations douteuses avec le groupe Comoro golf hulding, de Bachar Kiwan qui a rénové sa maison et la louer, d'où ce que les magistrats appellent '' Conflit d'intérêt''.
Il faut que notre justice fasse son travail et ne pas rater cette occasion en or de se refaire une image positive selon les propos du ministre de la justice qui affirme dans Albalad que si, le chef de l'Etat a procédé à un changement au sein de l'appareil judiciaire, c'est pour une rentabilité, c'est-à-dire, jouer son rôle indépendant. C'est une aubaine et il faut la saisir car le peuple a soif de renouer sa confiance avec l'appareil judiciaire.
Pour finir, je veux saluer ici le vice-président Idi d'avoir eu le courage d'annoncer au peuple et à la justice que les hydrocarbures et Comorestelecom n'étaient que des vaches à lait pour Beit-Salam, dont les patrons de ces deux sociétés juteuses ont toujours défié leur ministères tutelles et négocier directement avec Beit Salam, notamment Sambi.
ALI Houmad
A chacun sa manière et sa façon de régler ses comptes avec celui dont pendant cinq ans, les a toujours caché la vérité, et les a tous traité de menteurs et de traîtres : l'heure du déballage a sonné.
Dans son interview accordée à Albalad, Idi Nadhoim demande à ce qu'une autre plainte soit déposée contre le directeur général des hydrocarbures et celui de Comorestelecom, ( Ahmed et Charkane), qu'il accuse de vol et de détournements et dont leur principal allié direct, s'appelle Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Et ce n'est pas le comorien lambda qui le dit, s'il vous plaît, mais c'est le vice-président de Sambi, qui a assisté directement ou indirectement à ces détournements. Il appartient à lui de s'expliquer. Mais avec ces accusations précises, à quand la justice va se réveiller ?
Comment, on se laisse emporter par la haine et la ranc½ur jusqu'à ne pas prêter attention à ces accusations des proches de Sambi et qui ne sont pas les moindres, qui soutiennent la plainte de la Crc ? Comme vous et moi, ce parti nous fait '' violence'' même si on reconnaît en lui, la persévérance, et le courage que ses membres, pas tous bien sûr, mais ceux qui croient à la démocratie, ont opté pour résister contre le pouvoir Sambi, cinq ans, jour pour jour, et surtout lorsqu'on sait que c'est un parti crée à partir d'un pouvoir, ce qui est vraiment rare dans le paysage politique comorien. Oui, comme vous et moi, je ne les aime pas. Mais la plainte contre Sambi m'intéresse avec ces témoignages de son premier cercle.
L'ancien vice-président Idi Nadhoim s'est exprimé à un moment critique où les soupçons pèsent sur lui quant à son passage de cinq ans dans l'appareil de l'Etat. L'homme a de quoi à se reprocher car sa sortie aujourd'hui n'est pas anodine. Dans un article publié dans la Gazette intitulé '' les Comores, plaque tournante du trafic de drogue'', par le journaliste Bilal, qui relate l'enrichissement d'un douanier grâce au trafic et soutenu par de gros bonnets, le moral de nos douaniers et mis en doute. Et le journaliste de la Gazette a eu droit à la fronde du vice-président qui l'accuse de salir l'image du pays.
Face à ce scandale qui émeut tout un peuple, il serait souhaitable que le procureur de la République ouvre une enquête car cela ne doit pas rester impuni. Dans le cas échéant, c'est la dérive dans un pays livré à lui-même avec ces trafics que certains s'approprient pour défier tout un peuple et faire valoir leur notoriété.
Idi Nadhoim n'est pas épargné de cette saga judiciaire et veut à son tour que ceux qui ont fraudé comme lui dans le régime Sambi paient leur arrogance financière. Un premier procès menace l'ancien vice-président même si c'est lui qui a porté plainte : le scandale Snpsf. De l'argent de la Snpsf a transité dans l'agence money gram du vice-président mais ce dernier ignore les mécanismes. De la rigolade.
D'autres dossiers sont évoqués ce matin par les partisans de Sambi, notamment Charikane et Ahmed hydrocarbures comme l'appellent ses intimes, et pointent Idi du doigt. Il s'agit du dossier Galawa, vendu par Idi et que l'argent est volatilisé. Un autre dossier est déjà sur la table des proches de Sambi, notamment le dossier Yemenia, qui reste jusqu'aujourd'hui flou et les sambistes accusent idi d'avoir négocié avec la compagnie sur le dos des malheureux victimes du crash du 29 juin 2009, et qui a coûté la vie à plus de 152 passagers.
Ces protégés de Sambi sont allés loin car ils disent que si Idi a été débarqué du ministère des transports, c'est parce que Sambi doutait de la '' malhonnêteté'' de son vice-président. Une affaire à suivre car la boîte de pandore est ouverte comme l'a voulu Bourhane Hamidou, président de l'Assemblée nationale et ami intime de Sambi.
Idi doit exactement s'expliquer sur ses relations douteuses avec le groupe Comoro golf hulding, de Bachar Kiwan qui a rénové sa maison et la louer, d'où ce que les magistrats appellent '' Conflit d'intérêt''.
Il faut que notre justice fasse son travail et ne pas rater cette occasion en or de se refaire une image positive selon les propos du ministre de la justice qui affirme dans Albalad que si, le chef de l'Etat a procédé à un changement au sein de l'appareil judiciaire, c'est pour une rentabilité, c'est-à-dire, jouer son rôle indépendant. C'est une aubaine et il faut la saisir car le peuple a soif de renouer sa confiance avec l'appareil judiciaire.
Pour finir, je veux saluer ici le vice-président Idi d'avoir eu le courage d'annoncer au peuple et à la justice que les hydrocarbures et Comorestelecom n'étaient que des vaches à lait pour Beit-Salam, dont les patrons de ces deux sociétés juteuses ont toujours défié leur ministères tutelles et négocier directement avec Beit Salam, notamment Sambi.
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