

COMORES
Un couple de Français, Sandrine et Erbert Harris Pangelet font partie des rescapés.
Certains ont commencé à témoigner. « Quelques minutes après notre décollage, un morceau de l'aile de l'avion s'est détaché et il est tombé en mer. On a commencé à paniquer et à faire des prières. On s'est emparé des gilets de sauvetage avant de finir dans l'eau », témoigne Hamidou Youssouf, l'un des passagers dans La Gazette des Comores.
Abi Amri, le directeur général de Comores Télécom qui avait pris ce même vol confirme cette information en indiquant toujours dans La Gazette des Comores que « l'aile s'est soulevée et le pilote en a été avisé. Il nous a calmés à son tour. Quelques minutes après, l'aile s'est complètement détachée. À partir de là, on a commencé à paniquer et on a demandé au pilote de faire demi-tour. Le pilote n'a pas pu tourner et il a fait des efforts pour amerrir sans le moindre choc. Le commandant de bord n'a pas perdu son sang-froid, distribuant les gilets de sauvetage et attendant que tous les passagers soient sortis de l'avion avant de le quitter. Tout le monde s'en est sorti grâce aux gilets de sauvetage ».
Seuls un des deux pilotes et quatre passagers souffrent de blessures légères. « Dans l'ensemble, je peux dire que leur état est bon. Mais quand il s'agit d'un tel accident, les passagers peuvent avoir des complications immédiatement, à moyen ou à long terme », confie le directeur général de l'hôpital d'El-Maarouf dans La Gazette des Comores.
De son côté, Inter Iles Air souligne le bon état général de l'Embraer 120. « L'avion sortait d'une check C réalisée en août 2012 par un centre de maintenance type PART 145, conforme aux normes européennes. Il était régulièrement contrôlé autant par les services de l'ANACM (l'Aviation Civile comorienne) que la DGAC (Aviation Civile française). Le dernier contrôle a d'ailleurs eu lieu il y a tout juste une semaine (contrôle SAFA par la DGAC). »
Et insiste sur l'expérience des deux pilotes aux commandes : « L'appareil était piloté par le commandant Peter Barnard, un Sud-Africain, totalisant plus de 5 000 heures de vol, dont plus de 2 000 heures en tant que commandant de bord sur Embraer. Il était assisté du copilote Jackson Muya, un Kenyan, totalisant également plus de 5 000 heures de vol. Les passagers ont parfaitement respecté les consignes de sécurité données par le personnel naviguant, permettant ainsi une évacuation rapide. La compagnie communiquera des que possible toute information permettant d'expliquer cet accident »
Alain Dupuis
Source: http://www.clicanoo.re/-16-faits-divers-.html
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