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Blog de mirontsy.com (mirontsi@gmail.com)

Photo de mirontsyAHCRM

mirontsyAHCRM

Description :

Droit à l'information et droit d'informer
La liberté des médias et la démocratie

Le droit d'informer et le droit à l'information sont indissociables. Ils concernent tous les aspects de la vie économique, sociale et politique.

L'information se trouve partout, elle nous envahit via de tous les médias modernes, presse, radio, TV hertzienne, TV numérique, TNT et surtout INTERNET.

Elle est d'ailleurs omniprésente, voire même oppressante. au point, qu'à peine reçue, on passe à la suivante sans prendre le temps d'y réfléchir, le tout d'une manière assez mécanique, automatique, tel un gavage médiatique.

L'information, la sur-information, est peut-être en passe de devenir le nouvel opium du peuple.

Celui qui contrôle l'information, contrôle le pouvoir, et le pouvoir a de plus en plus la fâcheuse habitude de contrôler l'information

Le rôle joué par les médias a pris une telle importance dans la société qu'ils sont souvent considérés comme le "quatrième pouvoir"

Or, plus que jamais, il est important de prendre du recul, de trier, et surtout, de réfléchir à toute cette information.


Par exemple pour vous,, vous voulez vous tenir au courant de l'actualité ...du bled ?

Ce blog est fait pour vous !

Bien entendu, vous pouvez réagir à chaque article en laissant vos commentaires, vos avis, vos coups de gueule ainsi que vos coups de coeur...
Vos questions seront le bien venue et se fera un réel plaisir de vous répondre le plus souvent possible.
-----------------------------------------------------------------
l'hymne des Comores

Beramu yi tsi pepeza,
inadi wucopozi piya
yi dawula yi venuha,
ta sibabu ya yi dini vo ya tsangaya,
hunu Komoriya
Na ri keni,na mahaba,
ya hu vendza ya masiwa yatru,
Wasi wa Komori damu ndzima,
Wasi wa Komori dini ndzima,
Ya masiwa ra zaliwa,ya masiwa ya ri leya
Mola né ari sayidiya
Na ri keni ha niya,
Ri vendze watwaniya
Mahaba ya dini na duniya,

Beramu yi tsi pepeya
Rangu mwezi sita ya juillet,
Yi dawula yi venuha,
ma siwa zatru ya katuha,
Mawore na ndzuwani,Mwali na Ngazidja,
Na ri keni,na mahaba,
Ya hu vendza,
Ya masiwa !>>!

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Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...

Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...
C'est une histoire très touchant et sa fait prendre conscience de certaines choses envers notre mariage. On passe notre temps à penser aux choses non essentielles on se plaint de nos problèmes sans savoir pourquoi nous en avons et oublie le principal ... C'est une leçon de moral et sa fait bcoup méditer.

Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...

"Quand je suis rentré ce soir-là, et que ma femme a servi le dîner, je lui tenais la main et dit: J'ai quelque chose à vous dire. Elle s'assit et mangea tranquillement. Encore une fois j'ai observé la douleur dans ses yeux.

Tout à coup, je ne savais pas comment ouvrir ma bouche. Mais je devais lui dire ce que je pensais. « Je veux divorcer ». J'ai soulevé le sujet calmement. Elle ne semblait pas être ennuyé par mes paroles, bien au contraire elle me demanda doucement : pourquoi?

J'ai évité la question. Cela la mit en colère. Elle a jeté les couverts et me cria : tu n'es pas un homme! Cette nuit-là, on ne s'est pas parlé l'un l'autre. Elle pleurait. Je savais qu'elle voulait savoir ce qui était arrivé à notre mariage. Mais je ne pouvais lui donner une réponse satisfaisante, elle avait perdu mon c½ur, car il s'était tourné vers Jane. Je ne l'aimais pas du tout, j'avais juste pitié d'elle!

Avec un profond sentiment de culpabilité, j'ai rédigé une lettre de divorce, qui stipulait qu'elle pouvait avoir notre maison, notre voiture, et 30% du capital de ma société. Elle la regarda, puis la déchira en mille morceaux. La femme qui avait passé dix ans de sa vie avec moi était devenue une étrangère. J'étais désolé pour elle et pour la perte de temps, de ressources et d'énergie, mais je ne pouvais pas reprendre ce que j'avais dit car j'aimais Jane chèrement. Enfin, elle a crié haut et fort en face de moi, et c'est ce que je m'attendais à voir. Pour moi son cri était en fait une sorte de libération. L'idée d'un divorce qui m'avait obsédée pendant plusieurs semaines semblait être plus ferme et plus clair maintenant.

Le lendemain, je suis rentré très tard et l'ai trouvée entrain d'écrire quelque chose à la table. Je n'ai pas pris le souper, mais je suis allé directement au lit et m'endormi très vite parce que j'étais fatigué après une journée bien remplie avec Jane. Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours là au bureau. Je n'y ai pas prêté attention, je me suis retourné et ai encore dormi.

Dans la matinée, elle a présenté ses conditions de divorce: elle ne voulait rien de moi, mais elle avait besoin d'un mois de préavis avant le divorce. Elle a demandé que, dans cette période d'un mois nous aurons tous deux à lutter pour vivre une vie aussi normale que possible. Ses raisons sont simples: notre fils aura ses examens dans un mois, et elle ne voulait pas lui perturber le morale par notre mariage brisé.

Ce fut agréable pour moi. Mais elle avait quelque chose de plus, elle m'a demandé de me rappeler comment je l'avais transporté dans la chambre nuptiale le jour de notre mariage. Elle a demandé que tous les jours pendant la durée du mois, je l'emmène hors de notre chambre à la porte chaque matin. Je croyais qu'elle devenait folle. Afin de rendre nos derniers jours d'ensemble agréables, j'ai accepté sa demande bizarre.

J'ai parlé à Jane des conditions de divorce de ma femme. . Elle éclata de rire, et trouva cela absurde : « Peu importe les méthodes qu'elle appliquera, elle doit faire face au divorce », dit-elle avec mépris.

Ma femme et moi n'avions pas eu de contact de corps depuis que mon intention de divorce a été explicitement exprimée. Donc quand je l'ai portée le premier jour, nous avons tous deux paru maladroits. Notre fils applaudit derrière nous disant : « papa tient maman dans ses bras. » Ses paroles m'ont apporté un sentiment de douleur. De la chambre au salon, puis à la porte, j'ai marché plus de dix mètres avec elle dans mes bras. Elle ferma les yeux et dit doucement, ne dis rien à notre fils au sujet du divorce. J'ai hoché la tête, me sentant quelque peu bouleversé. Je l'ai posée devant la porte. Elle est allée à attendre le bus pour aller au travail. J'ai conduit seul et partis au bureau.

Le deuxième jour, nous l'avons fait beaucoup plus facilement. Elle se pencha sur ma poitrine. Je pouvais sentir le parfum de son chemisier. J'ai réalisé que je n'avais pas regardé cette femme attentivement pendant une longue période. J'ai réalisé qu'elle n'était pas jeune non plus. Il y avait des fines rides sur son visage, ses cheveux grisonnaient! Notre mariage avait fait des ravages sur elle. Pendant une minute, je me suis demandé ce que j'avais fait d'elle.

Le quatrième jour, quand je l'ai soulevée, j'ai senti au retour un sentiment d'intimité. Ce fut la femme qui avait donné dix ans de sa vie pour moi. Le cinquième jour, et le sixième, j'ai compris que notre sentiment d'intimité renoué était croissant. Je n'ai rien dit à Jane à ce sujet. Il est devenu plus facile de la porter au fur et mesure que le mois s'écoulait. Peut-être que la séance d'entraînement quotidienne m'a rendu plus fort.

Et un matin, elle se mit à chercher quoi porter. Elle a essayé pas mal quelques robes mais ne pouvait pas trouver une qui la convienne. Puis elle soupira : « toutes mes robes ont grandi ». J'ai soudain réalisé qu'elle avait tellement maigri, c'était la raison pour laquelle je pouvais la porter plus facilement.

Tout à coup, cela m'a frappé ... elle avait enduré tant de douleur et d'amertume dans son c½ur. Inconsciemment, j'ai tendu la main et toucha sa tête.

Notre fils est venu en ce moment et dit: Papa, il est temps de porter maman. Pour lui, voyant son père portant sa mère était devenue une partie essentielle de sa vie. Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra étroitement. Je tournais mon visage parce que j'avais peur, je pourrais changer d'avis à la dernière minute. Je l'ai alors prise dans mes bras, marchant de la chambre, à travers le salon, dans le couloir. Elle mit doucement et naturellement ses mains autour de mon cou. Je l'ai serrée contre moi. C'était comme le jour de notre mariage.

Mais son poids beaucoup plus léger m'a rendu triste. Le dernier jour, lorsque je l'ai tenue dans mes bras, je pouvais à peine bouger d'un pas. Notre fils était allé à l'école. Je l'ai tenue fermement et lui dit: Je n'avais pas remarqué que notre vie manquait d'intimité. J'ai conduit et suis allé au bureau .... J'ai sauté de la voiture rapidement sans verrouiller la porte. J'avais peur qu'il soit tard pour moi de changer d'avis ... Je pris les escaliers. Jane ouvrit la porte et je lui ai dit, Désolé, Jane, je ne veux plus de divorce.

Elle me regarda, étonnée, puis toucha mon front : « As-tu de la fièvre? » Dit-elle. J'ai enlevé sa main de ma tête : « Désolé, Jane », je dis, « je ne vais pas divorcer. Ma vie conjugale était ennuyeuse sans doute parce qu'elle et moi n'avions pas valorisé les détails de nos vies, et non parce que nous ne nous aimions plus. Maintenant je me rends compte que depuis que je l'ai amenée à mon domicile le jour de notre mariage, je suis censé la garder jusqu'à ce que la mort nous sépare ». Jane semblait soudainement se réveiller. Elle m'a donné une claque forte puis claqua la porte et fondit en larmes. Je descendis et m'en allais. À la boutique de fleurs sur le chemin, j'ai commandé un bouquet de fleurs pour ma femme. La vendeuse m'a demandé ce qu'elle pouvait écrire sur la carte. J'ai souri et j'ai écrit : Je te porterais chaque matin jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Ce soir je suis arrivé à la maison, des fleurs dans mes mains, un sourire sur mon visage. Je montais les escaliers, mais seulement, hélas, pour trouver ma femme dans le lit, morte. Ma femme avait été lutté contre le cancer depuis des mois et j'ai été tellement occupé avec Jane, que je n'ai même pas remarqué. Elle savait qu'elle allait mourir bientôt et elle a voulu me sauver de la réaction négative de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. Du moins, aux yeux de notre fils - je suis un mari aimant ... .

Les petits détails de votre vie sont ce qui importe vraiment dans une relation. Ce n'est pas la maison, la voiture, la propriété, l'argent à la banque. Ceux-ci créent un environnement propice pour le bonheur mais ne peut pas donner le bonheur en eux-mêmes.

Donc, trouver du temps pour être l'ami de votre conjoint et de faire ces petites choses pour l'autre qui construisent l'intimité. Faire un vrai mariage heureux!

Si vous ne partagez pas ceci, rien ne vous arrivera.

Si vous le faites, vous venez peut-être de sauver un mariage. Beaucoup d'échecs de la vie sont dus au fait que les gens ne se rendent pas compte à quel point ils étaient près du succès au moment où ils ont abandonnés.
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#Posté le dimanche 20 janvier 2013 03:11

Modifié le dimanche 20 janvier 2013 04:37

Les élections renforcent le jeu démocratique en Irak



Après le déroulement sans incident notable des élections provinciales de samedi, le président américain Barack Obama a qualifié le scrutin en Irak d' « important pas en avant » pour l'avenir du pays. Cela « devrait faire avancer le processus permettant aux Irakiens de prendre en main leur avenir », a déclaré le chef de la Maison Blanche dans un communiqué. La liste du Premier ministre Nouri al-Maliki était, ce dimanche, donnée en tête dans la majorité des régions chiites. Le taux de participation atteindrait 60%.
Paris, de son côté, a salué ce dimanche le « bon déroulement » de ces élections provinciales et estimé que ce scrutin marquait « une importante étape dans la démarche d'ancrage démocratique et de réconciliation nationale », selon un communiqué du quai d'Orsay.
Les premières félicitations sont arrivées des Etats-Unis. Barack Obama a félicité les Irakiens pour ces élections provinciales qui se sont déroulées sans violences majeures.

Le président américain a affirmé qu'il était important que les conseils provinciaux siègent, choisissent leurs nouveaux gouverneurs et commencent à travailler au nom du peuple irakien qui les a élus.

Le dépouillement des voix doit débuter ce dimanche. C'est une deuxième journée fériée pour les Irakiens qui profitent du calme qui règne sur le pays, et en particulier à Bagdad.

Résultats définitifs connus fin février

Il y aura certainement des plaintes, une centaine ont déjà été enregistrées. Il s'agit de plaintes d'électeurs qui n'ont pas trouvé leur nom sur les listes électorales.

Un expert européen, qui a supervisé la mise en place de la Commission électorale, a affirmé à RFI que la procédure de traitement d'une plainte s'étale sur 23 jours. Du coup, les résultats définitifs ne seront publiés qu'à la fin du mois de février.

Le président de la République, Jalal Talabani, a souligné que l'Irak n'avait pas connu d'élections démocratiques depuis plus de 50 ans. Pour sa part, le Premier ministre, Nouri al-Maliki, s'est félicité de la forte participation qui atteindrait 60%.

Article publié le 01/02/2009 Dernière mise à jour le 01/02/2009 à 16:19 TU
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#Posté le dimanche 01 février 2009 16:21

C'est officiel | Barack Obama: son demi-frère arrêté au Kenya

Premier malheureux coup de pub pour Barack Obama. L'un des demi-frères du nouveau président américain vient d'être arrêté et inculpé à Nairobi pour détention de drogue.

Il s'agit de George Hussein Obama, 27 ans. Et ce n'est pas n'importe qui. Ce jeune mécanicien n'est autre que le demi-frère de Barack Obama. Et lorsqu'on a ce type de parenté, inutile de tenter de se faire oublier. Même si elle provient du fin fond de Nairobi, au Kenya, l'histoire de George Hussein Obama est devenue une info de première importance, reprise par les médias du monde entier. Il n'est pas courant qu'un demi-frère d'un président américain soit soupçonné de possession de marijuana et soit interpellé.

George Hussein Obama, né du même père Barack Obama, mais qui connaît à peine le président américain -les deux hommes s'étaient brièvement rencontrés lors d'une visite de Barack Obama à Nairobi alors que son cadet était encore un enfant- a en effet été appréhendé à son domicile dans le bidonville d'Huruma à Nairobi où il travaille comme mécanicien. Il a été remis en liberté quelques heures plus tard, affirmant: "Je crois qu'il s'agit d'une erreur. Je ne me drogue pas. Ils m'ont relâché sans m'avoir inculpé."

Selon le quotidien Nation, George Hussein Obama devrait être présenté devant un tribunal ce lundi pour répondre à des inculpations de possession de substance prohibée et de résistance aux forces de l'ordre.

Barack Obama ne s'est pas encore exprimé sur le sujet.

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#Posté le dimanche 01 février 2009 16:15

Barack Obama en guerre contre les bonus de Wall Street

Le président américain prépare l'opinion à un nouveau plan bancaire.
Barack Obama prépare une opinion américaine et un Congrès réticents à l'annonce d'un nouveau plan coûteux d'aide aux banques. Ce contexte politique difficile explique que le nouveau président ait judicieusement médiatisé sa colère en apprenant que 18,4 milliards de dollars de primes venaient d'être distribués par les banques de Wall Street à leurs employés au titre de « leurs performances » en 2008.

« C'est le summum de l'irresponsabilité » s'est écrié Barack Obama. « Le temps viendra pour les banquiers de faire des profits et de toucher des bonus. Mais ce moment n'est pas arrivé » , juge le président américain. Aux prises avec une crise bancaire sans précédent, il risque d'être acculé à demander au Congrès au minimum 1 000 milliards de dollars de plus pour stabiliser la finance américaine. Alors que le chômage grimpe, que la récession sévit, et que les contribuables américains ont déjà versé près de 300 milliards de dollars pour sauver des dizaines de banques (sur 700 milliards budgétés), le paiement de bonus à des banquiers dépendants d'aides publiques fait scandale.
Suppressions d'emplois

En fait, ce ne sont pas les dirigeants des grands établissements de Wall Street qui ont perçu ces récompenses. Sous la pression de Washington et de leurs actionnaires, ces derniers ont tous « volontairement » renoncé aux millions de dollars qui viennent les bonnes années s'ajouter à leurs salaires de base moins indécents. Les 18,4 milliards ont été plutôt distribués aux cadres et aux employés des banques jugés les plus méritants, y compris à leurs secrétaires et leurs assistants. De plus, si les piliers de Wall Street ont collectivement perdu plus de 35 milliards de dollars en 2008, tous les métiers pratiqués par ces firmes n'ont pas généré des pertes. Les bonus 2008 sont aussi censés refléter les résultats honorables de nombreuses équipes jusqu'à la mi-septembre, date où le monde de la finance a basculé.

En moyenne individuelle les bonus du millésime 2008 sont en baisse de 36,7 % à Wall Street. Ce recul aurait été plus marqué si de nombreuses firmes n'avaient pas déjà considérablement réduit leurs effectifs.

La colère de Barack Obama reflète l'émoi des Américains qui se demandent si l'argent de leurs impôts, distribué dans l'urgence au nom du sauvetage du système financier, ne vient pas de servir à enrichir des banquiers irresponsables. La Maison-Blanche veut donc s'assurer que les prochaines aides de l'État seront conditionnées à de strictes limites sur la manière dont les ressources seront allouées.

Pour le monde de la finance, la controverse suscite une remise en cause du modèle de rémunération hérité des années 1980. Les bonus gigantesques, calculés sur la base de profits à court terme sur des activités de marché, ont clairement poussé certains à prendre des risques excessifs. Ce n'est donc pas simplement pour des raisons d'image, mais aussi pour mieux contrôler leurs risques à moyen terme, que les banques ont intérêt à revoir leur mode de rémunération.

Source.Le figaro
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#Posté le dimanche 01 février 2009 16:08

La consultation des Mahorais sera 'nulle et non avenue' pour le chef de la diplomatie comorienne

Dans un entretien accordé au journal Al-Watwan jeudi 29 janvier, le ministre des Relations extérieures de l'Union des Comores confirme que son gouvernement ne reconnaîtra pas la consultation des Mahorais du 29 mars.
« Il n'est un secret pour personne, les autorités comoriennes sont déterminées à contrer et à dénoncer cette consultation qui aura lieu au mois de mars prochain, à Mayotte. Nous l'avons dit haut et fort et nous continuerons à le dire que cette consultation dans l'île comorienne de Mayotte est pour nous nulle et non avenue. Et les résultats qui seront obtenus de cette consultation le seront également », déclare le ministre des Relations extérieures de l'Union des Comores, Ahmed Ben Saïd Jaffar, dans un entretien accordé au quotidien d'Etat Al-Watwan.

Selon lui toutefois, cette consultation ne doit pas faire oublier le reste. « C'est un processus engagé depuis 2003, lorsque la question de Mayotte a été introduite dans la constitution française », dit-il. « Lorsque les autorités françaises ont décidé d'intégrer Mayotte dans la Constitution comme étant un territoire français, les autorités comoriennes d'alors n'ont pas réagi. Cette consultation annoncée est la conséquence de cette inscription de Mayotte dans la Constitution française. Certains ont la mémoire courte en voulant faire porter le chapeau aux autorités actuelles » se défend-il.

Le ministre assure que son gouvernement a « mobilisé nos partenaires aux Nations unies, à l'Union africaine, à Ligue des Etats arabes, à l'Organisation de la Conférence Islamique, etc. pour dénoncer cette démarche des autorités françaises » et qu'il ne compte pas « (s') arrêter là. » « Nous accordons à la question de Mayotte toute l'importance qu'elle revêt » ajoute-t-il.

Au sujet du Groupe de travail de haut niveau (GTHN) franco-comorien, mis en place en juin 2008, M. Jaffar confirme qu'il n'est qu'en stand by depuis sa dernière rencontre en décembre à Moroni. « Aujourd'hui, nous avons décidé de reporter les réunions prévues en attendant que l'on puisse voir clair par rapport à la consultation prévue à Mayotte », révèle-t-il.

Selon lui, le premier objectif du GTHN est de « rapprocher » les trois îles de l'Union et Mayotte. « Le président Sambi reste convaincu que la meilleure façon de faire pour que Mayotte revienne dans son giron naturel c'est d'abord de faciliter le rapprochement entre les îles. Tout le monde le sait que nous n'avons pas aujourd'hui les moyens de libérer Mayotte par la force. Il nous faut avancer par étape, en commençant par ce rapprochement ».

« Nous cherchons aujourd'hui d'abord à faire en sorte que les autorités françaises reconnaissent la souveraineté comorienne sur l'île de Mayotte. A partir de cette reconnaissance, le reste se fera. Nous ne comptons pas remettre en cause les éventuels acquis obtenus par les Maorais pendant toute cette présence française sur l'île comorienne. S'il y a des facilités que les Maorais bénéficient ou peuvent bénéficier nous sommes d'accord de discuter avec les autorités françaises pour voir de quelle manière ces acquis peuvent être maintenus. Mais ce n'est pas pour autant que l'on remettrait en cause la souveraineté comorienne sur l'île de Mayotte », indique-t-il.

RC
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#Posté le dimanche 01 février 2009 15:56

Le président à Mohéli. Faire passer le message de la réforme

Il était 10 heures 35 lorsque l'avion du président de la République et sa suite s'immobilisa sur le tarmac de l'aéroport de Bandarsalam sous un soleil de plomb et une chaleur torride. A sa descente de l'appareil, le chef de l'Etat a été accueilli par le vice-président Ikililou Dhoinini et le coordinateur Said Ali Dahalani en l'absence, signe du temps, et ce n'est pas une surprise, du président Mohamed Ali Said et des membres de son gouvernement.
Après avoir reçu les honneurs militaires et passé en revue les troupes, le chef de l'Etat se devait de serrer les mains d'une foule nombreuse fait essentiellement de notables et personnalités de tout bord dont un ancien ministre de l'actuel président de l'île, Abdourazakou Boinaheri.

Première pierre d'un bâtiment de Comores Télécom

Au cours de son séjour mohélien, le président de la République aura à poser la première pierre d'un bâtiment de ComoresTélecom à Hoani et à Djwaezi, le fief du vice-président Ikililou et du ministre Oukacha. Une occasion pour le grand communicateur de pouvoir s'adresser directement aux Mohéliens pour leur expliquer en détail son projet de révision constitutionnelle qui fait jeter dans l'île quelque peu d'encre mais surtout beaucoup de salive.
De l'autre coté, l'on n'a pas désarmé pour autant, bien au contraire. Durant les dernières quarante huit heures, des campagnes de sensibilisation contre la révision de la constitution est menée tambour battant avec un point d'orgue le samedi 31 janvier 2008, jour où sont attendues plusieurs délégations dont une des partisans du président Abdouloihab qui viendrait de Ngazidja, une composée de partisans de Mohamed Janfari ex candidat malheureux à la présidentielle d'Anjouan et de deux délégations de Mohéliens venus Ngazidja et de Maore. Pour la circonstance, un taureau sera immolé et un hitima public sera lu pour semble demander la colère de Dieu de s'abattre à tous ceux qui ''intenteraient au grand dessein des Mohéliens de diriger les Comores pour la première fois en 2010''.
C'est donc dans ce climat tendu où la passion ces derniers temps semblent sur le point de prendre le pas sur la raison que le président Sambi et ses partisans vont tenter de faire passer leur message.

Mohamed Nassur

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#Posté le dimanche 01 février 2009 15:50

« Je suis toujours le Chef de l'Etat »

Conseil des ministres sur conseil, quatre en l'espace d'une semaine. Le dernier en date s'est tenu samedi dernier, en début de soirée, à Iavoloha. Un conseil qui a surtout porté sur les derniers événements qui ont secoué le pays. Sur ce chapitre, le Président de la République a fait une déclaration, « Le pouvoir que je dirige demeure et reste en place. Je suis toujours le chef de l'Etat. Nombreux sont les objectifs à atteindre dont notamment la tenue du sommet de l'Union Africaine ». A cette occasion, il s'est référé à l'article 44 de la Constitution qui stipule que, « Le Président de la République est le Chef de l'Etat. A ce titre, il veille au respect de la Constitution. Il est le garant de l'indivisibilité de la République. Il est le garant, par son arbitrage, du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, de l'indépendance nationale et de l'intégrité territoriale. Il veille à la sauvegarde et au respect de la souveraineté nationale tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il est le garant de l'unité nationale. Le Président de la République assure ces fonctions dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés par la présente Constitution ».
Par ailleurs, dans l'émission « Ny tenin'ny Filoham-pirenena », le chef de l'Etat de réitérer que les salariés, les fonctionnaires et les élèves reprennent le chemin du travail et de l'école. En outre, il a « invité » les « Andrimasom-pokonolona » à renforcer leurs dispositifs de sécurité.

Recueillis par Dominique R
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#Posté le dimanche 01 février 2009 15:39

Le parti Ridja contre la révision constitutionnelle

Après la publication de l'avant projet de loi de révision constitutionnelle, la classe politique comorienne s'agite
Le parti Ridja de l'avocat Said Larifou sort du bois et annonce son opposition à la tenue du référendum sur la révision constitutionnelle prévu au mois de mars prochain. « Ce projet est anticonstitutionnel. L'initiative du président Sambi remet en cause l'autonomie des îles et l'unité du pays », a déclaré Me Larifou devant les journalistes. « Le président ferait mieux de mettre à profit les 14 mois qui lui reste avant la fin de son mandat pour mettre en place ses projets socio-économiques au lieu d'entrainer le pays dans une aventure dont personne ne sait l'issue », a encore ajouté l'avocat.

En effet, pour le leader du parti Ridja, le moment de la révision de cette constitution adoptée en 2001, n'est pas encore venu. Et là, sa position ne se différencie guère de tous ceux qui se sont déclarés contre cette révision constitutionnelle. L'argument avancé par tous étant qu'il faut aller jusqu'au bout du processus. « C'est une constitution de transition de 12 ans au moins », a soutenu Me Larifou, faisant allusion au mandat de quatre ans de la présidence tournante entre les îles de l'archipel.

Il a signalé au passage que nous sommes dans une « période très sensible » durant laquelle on doit s'abstenir de tout « acte ou parole susceptible de créer une crise ».

Pour le leader du parti Ridja, « l'expérience de la tournante mohélienne va enrichir le bilan de cette période transitoire » et c'est là que, selon lui, on va « tirer les conclusions qui s'imposent ».

Sur un ton ferme et engagé l'avocat a déclaré que son parti « s'opposera fermement et avec détermination à la tenue de ce référendum » qui à ses yeux constitue « une humiliation envers nos frères de Mohéli ». « Nous allons saisir la cour constitutionnelle pour qu'elle se prononce sur la question », a-t-il confié aux journalistes.

S'exprimant au sujet de la consultation sur la départementalisation de Mayotte qui doit se tenir elle aussi au mois de Mars prochain, Larifou a relevé « une coïncidence troublante » entre les deux référendums. « Cela traduit une agression caractérisée contre notre pays », a-t-il estimé. Visiblement, les mois à venir augure un climat politique de chaudes empoignades à grande échelle aux Comores.

FAISSOILI Abdou
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#Posté le dimanche 01 février 2009 15:34

COMORES : L'ÉTAT FRANÇAIS PASSIBLE DE CRIME CONTRE L'HUMANITE

Au regard du droit international, Mayotte n'est pas un Territoire français d'outre-mer, mais un territoire comorien illégalement occupé par une puissance étrangère. En expulsant chaque années de l'île des milliers de Comoriennes et Comoriens prétendument “ clandestins ”, la puissance coloniale se rend donc coupable de “ déplacement forcé de population ”, donc de crime contre l'humanité.

L'État français, soucieux de présenter un visage émancipateur, a utilisé, et continue d'utiliser les vocables et expressions “ décolonisation ”, “ droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ”. Dans la plupart des cas, cela ne mange pas de pain. La réalité est tout autre lorsqu'il s'agit de peuples et de territoires encore colonisés par la France.

Dans les années 1960, sous le règne du général de Gaulle, on avançait que les peuples d'Afrique s'étaient affranchis de la tutelle coloniale et avaient gagné leur indépendance. Pourtant, dans la plupart des cas – les guerres d'Algérie et d'Indochine constituant une exception –, les indépendances “ accordées ” ont été assorties d'accords dits de “ coopération ” économiques et militaires tout à l'avantage de l'ex-colonisateur. Donnant-donnant : Paris a commencé à soutenir des dictateurs fantoches, qui en retour ont accordé un droit de pillage des ressources naturelles de leur pays par des firmes françaises. Ainsi est née la Françafrique, théâtre de marionnettes à l'échelle d'un continent, dont les ficelles étaient tirées depuis l'Elysée, ou depuis la “ Rue Monsieur ”, dans le VIIe arrondissement de Paris, où siégeait le ministère de la Coopération, spécialement créé en 1959 par de Gaulle pour gérer les relations bilatérales avec les pays du “ champ ” [1].

Décolonisation ? Néocolonialisme ? En fonction des circonstances, le vêtement s'est avéré réversible.

La décolonisation de l'archipel des Comores, au large de Madagascar, s'est lui déroulé de façon très particulière. Avant de rendre son indépendance au pays, Paris l'a en effet amputé d'une partie de son territoire, Mayotte [2]. L'archipel est composé principalement de quatre îles : Grande-Comore, Anjouan, Mohéli et Maoré (en français Mayotte). Lorsque le 22 décembre 1974 un référendum sur l'indépendance est organisé, les Comoriens et Comoriennes votent Oui à 95 %. Le Non n'est majoritaire, de peu, qu'à Mayotte. Le gouvernement français de l'époque, malgré sa promesse de respecter le choix global de la population, en profite pour maintenir sa souveraineté sur cette seule île. Ce qui dès lors, au regard du droit international, devenait une “ occupation ”, que l'ONU condamnera plus de vingt fois.

Archipel amputé

Dès le 12 novembre 1975, la résolution 3385 affirmait la “ nécessité de respecter l'unité et l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores ”. Le 6 février 1976, lors d'un nouveau débat sur la question, le vote est bloqué par Paris, unique cas dans l'histoire de cette organisation où la France a opposé seule son veto ! Il faut dire que deux jours plus tard, l'État français organisait sur l'île une “ consultation ” qui donnera cette fois... 99,4 % de Oui à l'occupation française ! Un résultat à faire pâlir d'envie tout régime despotique. Pour y parvenir, il aura fallu faire émerger la faune des petits potentats du Mouvement populaire mahorais (MPM), manipulés par l'Action française, des militants de l'ex-OAS et les gaullistes, user d'intimidation face à une population majoritairement illettrée, et déporter les indépendantistes vers les autres îles, entassé-e-s dans des boutres.

Toute cette mascarade sera à nouveau condamnée par l'ONU. Dans son ouvrage, Comores-Mayotte, une histoire néocoloniale, Pierre Caminade expose les motivations françaises : les matières premières comme la vanille et l'ylang-ylang, certes, mais surtout une présence militaire dans cette région – le canal du Mozambique – où passent deux tiers du pétrole exporté du Moyen-Orient. Le livre analyse le processus de “ dom-tomisation ”, puis ses conséquences, notamment la déstabilisation du reste des Comores, devenu chasse gardée d'une clique de mercenaires, Bob Denard en tête : vingt-cinq tentatives de coups d'État en 25 ans, Mayotte servant souvent de base arrière aux barbouzes agissant pour le compte de la République française, puis pour leur propre compte [3].

Le chaos comorien

Entre 1976 et 1994, pour ne pas aggraver la crise née de la partition, le colonisateur a maintenu la liberté de circulation entre les différentes îles. Les Comoriens et Comoriennes ont donc pu continuer à visiter leur famille de part et d'autre de la “ frontière ”, chercher du travail, commercer, etc. Mais en 1994, pour couper davantage Mayotte du reste de l'archipel, le gouvernement Balladur a inventé ce que Pierre Caminade appelle le “ visa scalpel ”, obligeant les Comoriens des autres îles à obtenir un visa pour venir à Mayotte.

La liberté de circulation entre les quatre îles se trouvait ainsi entravée et, surtout, la France plongeait du même coup dans la clandestinité toutes les Comoriennes et Comoriens non mahorais présents sur le sol de Mayotte. Devenus “ illégaux ”, ils et elles sont désormais à la merci du patronat mahorais qui peut les faire travailler au noir dans des conditions misérables. Une telle situation ne peut que créer des tensions entre la population de Mayotte et celle des trois autres îles, les Mahoraises et Mahorais étant désormais vus comme des profiteurs par les autres Comoriennes et Comoriens, eux-mêmes désormais considérés comme des “ immigrés ”. Une division qui profite évidemment aux autorités coloniales.

Des rafles gigantesques sont régulièrement organisées pour “ expulser ” les indésirables, dans des conditions de violence inouïe. Selon l'association Survie, “ les maisons de ces “clandestins” sont régulièrement incendiées avec la bénédiction de maires, du préfet et sous la protection de la gendarmerie. Les victimes sont entassées dans des centres de rétention en attendant leur déportation vers les autres îles ”. Ce faisant, Mayotte étant, au regard du droit international, un territoire des Comores illégalement occupé par une puissance étrangère, la France se rend coupable de “ déplacements forcés de populations ” qui sont “ un crime contre l'humanité, passible de la Cour pénale internationale (articles 7.1.d et 7.2.d des Statuts de Rome) pour ceux commis depuis son entrée en vigueur, en juillet 2002 ” [4]. Fort heureusement pour la France, la question de Mayotte n'a plus été inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée générale de l'ONU depuis 1995. Malgré le danger, des milliers de Comoriennes et Comoriens tentent chaque année de franchir le bras de mer qui les sépare de Mayotte. Des centaines périssent noyé-e-s.

Mayotte aujourd'hui

Mayotte est une île pauvre de 201 234 habitantes et habitants, où le produit intérieur brut par habitant n'était que de 2 600 $ par habitant en 2003 (contre 27 800 $ en métropole). Étonnamment, pour une population qui a voté à plus de 99 % pour être “française”, trente ans plus tard l'illettrisme en français est toujours de 35 % pour les hommes et 40 % pour les femmes. Les gens préfèrent parler malgache ou mahorais, la langue du colonisateur étant plutôt rejetée.

En 1999, presque 30 % de la population n'avait pas l'eau courante, ou pas l'électricité ; 85% n'avait ni WC avec chasse d'eau, ni douche ni baignoire ; 65 % pas de réfrigérateur ; 92% pas de machine à laver. En 1999, 30 % des hommes et 70 % des femmes étaient au chômage (probablement davantage aujourd'hui), sachant que le RMI n'est pas appliqué à Mayotte. En effet, depuis 1976 la France a inventé pour Mayotte le statut de “ collectivité territoriale ”, laissant l'île très largement à l'écart du droit commun.

Ainsi les Mahorais et Mahoraises peuvent choisir entre le statut de droit commun, identique à la métropole (administrations, tribunaux, etc.), et un “statut personnel” dérogatoire au code civil et à la laïcité, et réservé aux musulmans. Pour ceux et celles relevant du “ statut personnel ”, la justice est rendue par des cadis, dans le cadre de la Charia. Les cadis sont des fonctionnaires religieux nommés et rémunérés par le préfet, Jean-Paul Kihl. Le droit de répudiation des femmes par leur mari, ainsi que la polygamie, ont néanmoins été interdits depuis la loi du 21 juillet 2003 de programme pour l'outre-mer.

La loi du 11 juillet 2001 prévoit en effet l'application progressive du droit commun, dans la perspective de l'évolution vers le statut de département d'outre-mer (DOM). Une évolution qui impliquerait la disparition du “ statut personnel ” et l'application du RMI. De loin, on peut y voir un progrès. Le problème est que cette évolution est “ subie ” par le peuple mahorais, comme une directive coloniale, et ne procède pas d'une authentique volonté populaire.

Quoi que prétendent nos dirigeants de tous bords, c'est une imposture de déclarer que Mayotte doit rester dans le giron d'une France qui foule aux pieds le droit le plus élémentaire de se retrouver et de vivre ensemble pour le peuple comorien. L'État français doit quitter Mayotte et laisser le peuple comorien libre de choisir son avenir. Ngoc (AL Paris-Sud)

[1] Le ministère de la Coopération a été fondu au sein du ministère des Affaires étrangères le 1er janvier 1999. Le gouvernement Jospin voulait par cet acte symbolique signifier que, désormais, les relations entre la France et ses ex-colonies ne seraient plus marquées du sceau de l'exception, mais répondraient aux règles de la diplomatie classique. Dans ce cadre, Brigitte Girardin est l'actuelle ministre déléguée à la Coopération et à la Francophonie.

[2] En fait l'archipel des Comores avait déjà lui-même été amputé de Madagascar par les Français en 1946.

[3] Pierre Caminade, Comores-Mayotte, une histoire néocoloniale, Agone, 2003, 192 pages, 11 euros.

[4] Survie, communiqué du 20 décembre 2005.

Source : http://www.alternativelibertaire.or...


De : J.J Claris
samedi 31 janvier 2009
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#Posté le dimanche 01 février 2009 15:15

LES MINISTRES AFRICAINES DES AFFAIRES ETRANGERES ONT ADOPTE A L'UNANIMITE LA DECISION SUR L'ILE COMORIENNE

Le projet de décision soumis par les Comores sur la question de Mayotte a été adopté à l'Unanimité par les ministres africaines des affaires étrangères. Une note verbale préparée par les autorités françaises adressée à toutes les ambassades africaines pour plaider la position française sur l'appartenance de Mayotte à la France n'a obtenu aucune adhésion africaine. Malgré une campagne française, menée avec de gros moyens de pression, aucun pays africain n'a manifesté une quelconque opposition pour contrecarrer la décision. Au contraire, l'unanimité s'est dégagée sur la question de Mayotte démontrant ce que le journal Al-Watwan ne cesse de plaider, ''le processus de départementalisation de Mayotte n'est pas irréversible, il suffit d'y croire et d'engage le combat''.

DECISION SUR L'ILE COMORIENNE DE MAYOTTE ex.cl/draft.38(xiV)

Le Conseil exécutif,

1. PREND NOTE du rapport du Gouvernement de l'Union des Comores sur la situation dans l'Ile comorienne de Mayotte ;

2. RAPPELLE toutes les résolutions antérieures de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) sur l'Ile comorienne de Mayotte. RAPPELLE EGALEMENT que le Peuple comorien, lors du referendum du 22 décembre 1974, a exprimé sa volonté d'accéder à l'indépendance dans l'unité politique et l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores ;

3. CONSIDERE que les référendums organisés les 8 février 1976 et 11 avril 1976 par l'ancienne puissance coloniale dans l'Ile comorienne de Mayotte constituent une violation grave de l'intégrité territoriale des Comores. CONSIDERE EGALEMENT que l'inscription de l'Ile comorienne de Mayotte dans la Constitution de la République française est contraire au droit international ;

4. CONDAMNE l'organisation, le 29 mars 2009, d'un référendum sur la départementalisation de l'Ile comorienne de Mayotte et EXIGE l'arrêt immédiat de ce processus ;

5. REAFFIRME l'appartenance de l'Ile comorienne de Mayotte à l'Union des Comores ;

6. DEMANDE l'instauration immédiate d'un dialogue entre l'Union des Comores et la France en vue de définir ensemble les modalités du retour de Mayotte dans l'Union des Comores ; et

7. DECIDE de réactiver le Comité ad hoc des sept sur l'Ile comorienne de Mayotte.

Source : Al-watwan 01 février 09

voir ici : wongo.skyrock.com/




De : FRANCOISE
dimanche 1er février 2009
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#Posté le dimanche 01 février 2009 15:13

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