Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Blog de mirontsy.com (mirontsi@gmail.com)

Photo de mirontsyAHCRM

mirontsyAHCRM

Description :

Droit à l'information et droit d'informer
La liberté des médias et la démocratie

Le droit d'informer et le droit à l'information sont indissociables. Ils concernent tous les aspects de la vie économique, sociale et politique.

L'information se trouve partout, elle nous envahit via de tous les médias modernes, presse, radio, TV hertzienne, TV numérique, TNT et surtout INTERNET.

Elle est d'ailleurs omniprésente, voire même oppressante. au point, qu'à peine reçue, on passe à la suivante sans prendre le temps d'y réfléchir, le tout d'une manière assez mécanique, automatique, tel un gavage médiatique.

L'information, la sur-information, est peut-être en passe de devenir le nouvel opium du peuple.

Celui qui contrôle l'information, contrôle le pouvoir, et le pouvoir a de plus en plus la fâcheuse habitude de contrôler l'information

Le rôle joué par les médias a pris une telle importance dans la société qu'ils sont souvent considérés comme le "quatrième pouvoir"

Or, plus que jamais, il est important de prendre du recul, de trier, et surtout, de réfléchir à toute cette information.


Par exemple pour vous,, vous voulez vous tenir au courant de l'actualité ...du bled ?

Ce blog est fait pour vous !

Bien entendu, vous pouvez réagir à chaque article en laissant vos commentaires, vos avis, vos coups de gueule ainsi que vos coups de coeur...
Vos questions seront le bien venue et se fera un réel plaisir de vous répondre le plus souvent possible.
-----------------------------------------------------------------
l'hymne des Comores

Beramu yi tsi pepeza,
inadi wucopozi piya
yi dawula yi venuha,
ta sibabu ya yi dini vo ya tsangaya,
hunu Komoriya
Na ri keni,na mahaba,
ya hu vendza ya masiwa yatru,
Wasi wa Komori damu ndzima,
Wasi wa Komori dini ndzima,
Ya masiwa ra zaliwa,ya masiwa ya ri leya
Mola né ari sayidiya
Na ri keni ha niya,
Ri vendze watwaniya
Mahaba ya dini na duniya,

Beramu yi tsi pepeya
Rangu mwezi sita ya juillet,
Yi dawula yi venuha,
ma siwa zatru ya katuha,
Mawore na ndzuwani,Mwali na Ngazidja,
Na ri keni,na mahaba,
Ya hu vendza,
Ya masiwa !>>!

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (18)

  • Fans 100
  • Supporter
  • Amis 500
  • Maître du temps
  • Mobile
  • Kiffé Koi !

» Suite

Son profil

Profil de mirontsyAHCRM
mirontsyAHCRM42 ans
MARSEILLE (13)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 10/01/2009 à 15:30
  • Mise à jour : 25/06/2013 à 07:28
  • 3 344 articles
  • 763 commentaires
  • 379 amis
  • 380 favoris
  • 39 kiffs

Ses archives (3 344)

  • Cellule islamiste : Six personnes...
    La police judiciaire a interpellé lundi...
  • Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...
  • Hommage à Carole Rufo  pétrie de culture musicale afro-américaine
  • Crash aux Comores : Des rescapés témoignent

» Suite

Ses fans (394)

  • psycomorya4
  • chronikdukamer
  • lesilecomores
  • EroudiniS-bg
  • tyshel-wilshel
  • fahad975
  • FLECHARDOR
  • mjamawe
  • jrgosse
  • kassim-brk

» Suite

Sources (380)

  • kassim-brk
  • trEsOr-Masudi
  • dj-ibou
  • Lassi-king
  • NduleyaMolokai
  • gnebies
  • Djob753
  • mwalia1
  • lii-love
  • ngomeni

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...

Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...
C'est une histoire très touchant et sa fait prendre conscience de certaines choses envers notre mariage. On passe notre temps à penser aux choses non essentielles on se plaint de nos problèmes sans savoir pourquoi nous en avons et oublie le principal ... C'est une leçon de moral et sa fait bcoup méditer.

Mariés ou non, vous devriez lire ceci ...

"Quand je suis rentré ce soir-là, et que ma femme a servi le dîner, je lui tenais la main et dit: J'ai quelque chose à vous dire. Elle s'assit et mangea tranquillement. Encore une fois j'ai observé la douleur dans ses yeux.

Tout à coup, je ne savais pas comment ouvrir ma bouche. Mais je devais lui dire ce que je pensais. « Je veux divorcer ». J'ai soulevé le sujet calmement. Elle ne semblait pas être ennuyé par mes paroles, bien au contraire elle me demanda doucement : pourquoi?

J'ai évité la question. Cela la mit en colère. Elle a jeté les couverts et me cria : tu n'es pas un homme! Cette nuit-là, on ne s'est pas parlé l'un l'autre. Elle pleurait. Je savais qu'elle voulait savoir ce qui était arrivé à notre mariage. Mais je ne pouvais lui donner une réponse satisfaisante, elle avait perdu mon c½ur, car il s'était tourné vers Jane. Je ne l'aimais pas du tout, j'avais juste pitié d'elle!

Avec un profond sentiment de culpabilité, j'ai rédigé une lettre de divorce, qui stipulait qu'elle pouvait avoir notre maison, notre voiture, et 30% du capital de ma société. Elle la regarda, puis la déchira en mille morceaux. La femme qui avait passé dix ans de sa vie avec moi était devenue une étrangère. J'étais désolé pour elle et pour la perte de temps, de ressources et d'énergie, mais je ne pouvais pas reprendre ce que j'avais dit car j'aimais Jane chèrement. Enfin, elle a crié haut et fort en face de moi, et c'est ce que je m'attendais à voir. Pour moi son cri était en fait une sorte de libération. L'idée d'un divorce qui m'avait obsédée pendant plusieurs semaines semblait être plus ferme et plus clair maintenant.

Le lendemain, je suis rentré très tard et l'ai trouvée entrain d'écrire quelque chose à la table. Je n'ai pas pris le souper, mais je suis allé directement au lit et m'endormi très vite parce que j'étais fatigué après une journée bien remplie avec Jane. Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours là au bureau. Je n'y ai pas prêté attention, je me suis retourné et ai encore dormi.

Dans la matinée, elle a présenté ses conditions de divorce: elle ne voulait rien de moi, mais elle avait besoin d'un mois de préavis avant le divorce. Elle a demandé que, dans cette période d'un mois nous aurons tous deux à lutter pour vivre une vie aussi normale que possible. Ses raisons sont simples: notre fils aura ses examens dans un mois, et elle ne voulait pas lui perturber le morale par notre mariage brisé.

Ce fut agréable pour moi. Mais elle avait quelque chose de plus, elle m'a demandé de me rappeler comment je l'avais transporté dans la chambre nuptiale le jour de notre mariage. Elle a demandé que tous les jours pendant la durée du mois, je l'emmène hors de notre chambre à la porte chaque matin. Je croyais qu'elle devenait folle. Afin de rendre nos derniers jours d'ensemble agréables, j'ai accepté sa demande bizarre.

J'ai parlé à Jane des conditions de divorce de ma femme. . Elle éclata de rire, et trouva cela absurde : « Peu importe les méthodes qu'elle appliquera, elle doit faire face au divorce », dit-elle avec mépris.

Ma femme et moi n'avions pas eu de contact de corps depuis que mon intention de divorce a été explicitement exprimée. Donc quand je l'ai portée le premier jour, nous avons tous deux paru maladroits. Notre fils applaudit derrière nous disant : « papa tient maman dans ses bras. » Ses paroles m'ont apporté un sentiment de douleur. De la chambre au salon, puis à la porte, j'ai marché plus de dix mètres avec elle dans mes bras. Elle ferma les yeux et dit doucement, ne dis rien à notre fils au sujet du divorce. J'ai hoché la tête, me sentant quelque peu bouleversé. Je l'ai posée devant la porte. Elle est allée à attendre le bus pour aller au travail. J'ai conduit seul et partis au bureau.

Le deuxième jour, nous l'avons fait beaucoup plus facilement. Elle se pencha sur ma poitrine. Je pouvais sentir le parfum de son chemisier. J'ai réalisé que je n'avais pas regardé cette femme attentivement pendant une longue période. J'ai réalisé qu'elle n'était pas jeune non plus. Il y avait des fines rides sur son visage, ses cheveux grisonnaient! Notre mariage avait fait des ravages sur elle. Pendant une minute, je me suis demandé ce que j'avais fait d'elle.

Le quatrième jour, quand je l'ai soulevée, j'ai senti au retour un sentiment d'intimité. Ce fut la femme qui avait donné dix ans de sa vie pour moi. Le cinquième jour, et le sixième, j'ai compris que notre sentiment d'intimité renoué était croissant. Je n'ai rien dit à Jane à ce sujet. Il est devenu plus facile de la porter au fur et mesure que le mois s'écoulait. Peut-être que la séance d'entraînement quotidienne m'a rendu plus fort.

Et un matin, elle se mit à chercher quoi porter. Elle a essayé pas mal quelques robes mais ne pouvait pas trouver une qui la convienne. Puis elle soupira : « toutes mes robes ont grandi ». J'ai soudain réalisé qu'elle avait tellement maigri, c'était la raison pour laquelle je pouvais la porter plus facilement.

Tout à coup, cela m'a frappé ... elle avait enduré tant de douleur et d'amertume dans son c½ur. Inconsciemment, j'ai tendu la main et toucha sa tête.

Notre fils est venu en ce moment et dit: Papa, il est temps de porter maman. Pour lui, voyant son père portant sa mère était devenue une partie essentielle de sa vie. Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra étroitement. Je tournais mon visage parce que j'avais peur, je pourrais changer d'avis à la dernière minute. Je l'ai alors prise dans mes bras, marchant de la chambre, à travers le salon, dans le couloir. Elle mit doucement et naturellement ses mains autour de mon cou. Je l'ai serrée contre moi. C'était comme le jour de notre mariage.

Mais son poids beaucoup plus léger m'a rendu triste. Le dernier jour, lorsque je l'ai tenue dans mes bras, je pouvais à peine bouger d'un pas. Notre fils était allé à l'école. Je l'ai tenue fermement et lui dit: Je n'avais pas remarqué que notre vie manquait d'intimité. J'ai conduit et suis allé au bureau .... J'ai sauté de la voiture rapidement sans verrouiller la porte. J'avais peur qu'il soit tard pour moi de changer d'avis ... Je pris les escaliers. Jane ouvrit la porte et je lui ai dit, Désolé, Jane, je ne veux plus de divorce.

Elle me regarda, étonnée, puis toucha mon front : « As-tu de la fièvre? » Dit-elle. J'ai enlevé sa main de ma tête : « Désolé, Jane », je dis, « je ne vais pas divorcer. Ma vie conjugale était ennuyeuse sans doute parce qu'elle et moi n'avions pas valorisé les détails de nos vies, et non parce que nous ne nous aimions plus. Maintenant je me rends compte que depuis que je l'ai amenée à mon domicile le jour de notre mariage, je suis censé la garder jusqu'à ce que la mort nous sépare ». Jane semblait soudainement se réveiller. Elle m'a donné une claque forte puis claqua la porte et fondit en larmes. Je descendis et m'en allais. À la boutique de fleurs sur le chemin, j'ai commandé un bouquet de fleurs pour ma femme. La vendeuse m'a demandé ce qu'elle pouvait écrire sur la carte. J'ai souri et j'ai écrit : Je te porterais chaque matin jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Ce soir je suis arrivé à la maison, des fleurs dans mes mains, un sourire sur mon visage. Je montais les escaliers, mais seulement, hélas, pour trouver ma femme dans le lit, morte. Ma femme avait été lutté contre le cancer depuis des mois et j'ai été tellement occupé avec Jane, que je n'ai même pas remarqué. Elle savait qu'elle allait mourir bientôt et elle a voulu me sauver de la réaction négative de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. Du moins, aux yeux de notre fils - je suis un mari aimant ... .

Les petits détails de votre vie sont ce qui importe vraiment dans une relation. Ce n'est pas la maison, la voiture, la propriété, l'argent à la banque. Ceux-ci créent un environnement propice pour le bonheur mais ne peut pas donner le bonheur en eux-mêmes.

Donc, trouver du temps pour être l'ami de votre conjoint et de faire ces petites choses pour l'autre qui construisent l'intimité. Faire un vrai mariage heureux!

Si vous ne partagez pas ceci, rien ne vous arrivera.

Si vous le faites, vous venez peut-être de sauver un mariage. Beaucoup d'échecs de la vie sont dus au fait que les gens ne se rendent pas compte à quel point ils étaient près du succès au moment où ils ont abandonnés.
​ 2 | 2 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 20 janvier 2013 03:11

Modifié le dimanche 20 janvier 2013 04:37

Départementalisation de Mayotte, le Comité maore tire la sonnette d'alarme

Pour le comité maore, une organisation de la société civile comorienne qui milite pour la réintégration de l'île de Mayotte dans l'ensemble comorien, « le temps presse ».

A deux mois du référendum sur la départementalisation de Mayotte qui doit se tenir le 29 mars prochain, le comité maore juge insuffisantes les actions menées par la partie comorienne pour dénoncer la tenue de cette consultation. « On ne voit pas une mobilisation sur la question au niveau du pays. Rien n'est entrepris pour empêcher la tenue de ce référendum », ont déploré les responsables de cette association au cours d'une conférence de presse organisée dans la matinée du samedi 24 janvier au Select hôtel à Moroni.

« On voit à quel point le gouvernement comorien ne mesure pas l'ampleur de la question. Comme s'il n'a pas conscience que ce référendum va changer la donne dans ce différend qui nous oppose à la France », a noté Idriss Mohamed, l'un des principaux animateurs de cette association.

Soulignant le fait que la question du référendum sur la départementalisation de Mayotte doit être un sujet de préoccupation majeure au niveau de tout l'archipel, le comité maore propose au président Sambi de reporter le référendum sur la révision constitutionnelle de l'Union des Comores, dont il envisage d'organiser aussi au mois de mars prochain. « Si ces deux référendums se tiennent au même moment, on risque de reléguer au second plan le combat contre la départementalisation de la quatrième île de notre archipel », ont soutenu les responsables du comité maore pour appuyer leur proposition. Et d'ajouter que « le gouvernement doit prendre à sa juste mesure cette proposition » car autrement « nous comprendrons qu'il soutient le gouvernement français dans sa man½uvre de balkanisation de notre archipel ». Selon les animateurs du comité maore, la partie comorienne a encore les moyens d'empêcher la tenue de ce référendum, mais pour cela, il faut de la volonté et du courage. Ainsi, ils préconisent quatre mesures à prendre en toute urgence pour répondre aux man½uvres des autorités françaises : le report du référendum sur la révision constitutionnelle, saisir le conseil de sécurité de l'Onu sur cette question, porter plainte contre Edouard Balladur à la cour pénale internationale pour crime contre l'humanité, du fait de sa responsabilité sur les centaines des personnes qui périssent en mer en voulant rejoindre Mayotte et enfin, refuser de recevoir les refoulés de Mayotte.

Si le différend franco-comorien sur l'île de Mayotte a toujours constitué une pomme de discorde entre les deux pays, la perspective de la départementalisation de cette quatrième île de l'archipel ouvrira a coup sûr la boite de pandore entre Paris et Moroni. « La France doit savoir que si elle tient ce référendum à Mayotte, nos relations ne seront plus comme elles sont actuellement », a avertit Idriss Mohamed du comité maore, sans plus de précision. En effet, il est un fait que tout le monde doit admettre « pour le peuple comorien, aucun statut ne légitimera le maintien de Mayotte dans la République française ».

Faissoili Abdou
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 26 janvier 2009 06:09

COMORES : UNE CARICATURE DE LA POLITIQUE AFRICAINE DE LA FRANCE

Indépendantes depuis 1975, les Comores (Anjouan, Mayotte, Mohéli et Grande-Comore) sont aux yeux des observateurs sérieux, un excellent exemple de la Françafrique. De l'occupation de l'île comorienne de Mayotte au lendemain de l'indépendance aux coups d'état militaires à répétition dirigés depuis Paris et Mayotte, la France n'a visiblement jamais digéré l'indépendance de ce jeune Etat de l'Océan indien occidental peuplé seulement de 700 000 habitants. La situation géostratégique de ces îles y est certainement pour quelque chose. Situées à mi-chemin de l'Afrique de l'Est et de Madagascar dans le canal de Mozambique et à quelques centaines de kilomètres de la péninsule arabique les Comores seraient victimes de leur situation géographique.

Pendant 11 ans (1978-1989), Paris a encadré et financé un des régimes les plus abominables que n'a jamais connu la région. Celui d'Ahmed Abdallah et de Bob Denard, le plus célèbre des mercenaires français. En 26 ans, les Comores ont enterré deux chefs d'Etat, Ali Soilih (1978) et Abdallah (1989) tous deux assassinés par les Hommes de Bob Denard et donc sous recommandation de Paris. Un troisième, Djohar connaîtra l'exil (1995) à la Réunion, un territoire français des Mascareignes, toujours sous les recommandations de Paris.

Depuis 1975, le quart du territoire (Mayotte) est sous occupation française. Une occupation institutionnalisée par des simulacres de référendums dont les résultats ne sont reconnus que par l'Etat français. Considérant la présence française à Mayotte comme illégale et comme une violation du droit international, les Nations Unies ont voté plus de 20 résolutions condamnant cette occupation. La résolution n° 31/4 du 21/10/1976 du Conseil de sécurité de l'ONU stipule :

1- condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisé dans l'île comorienne de Mayotte par le gouvernement français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette : a) toute autre forme de référendum ou consultation qui pourrait être organisée ultérieurement en territoire comorien de Mayotte. b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte.

2- condamne énergiquement la présence française à Mayotte qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores !

Le visa d'entrée à Mayotte imposé aux Comoriens des trois autres îles depuis 1995 par le gouvernement Balladur aggrave la situation dans l'Archipel. Les conséquences de ce dernier sont désastreuses. Les organisations de défense des droits de l'Homme et la presse locale font état de 4000 victimes le nombre de Comoriens ayant perdu la vie en tentant (avec des bateaux peu confortables) de franchir seulement les 75km séparant Mayotte du reste du pays depuis l'instauration de ce visa. C'est un carnage ! Et il est intolérable et inadmissible qu'au moment où l'on fustige partout le principe des droits de l'Homme, la France continue à tuer en silence dans les eaux de l'Océan indien devenu au fil du temps un gigantesque cimetière. Ceci en toute impunité.

Pour toutes ces raisons, la Diascom (Coordination des Associations de la diaspora Comorienne ), la RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme) et bien d'autres Organisations demandent l'abrogation immédiate de ce VISA.

Source : http://www.ainfos.ca/02/jan/ainfos0...
A G E N C E D E P R E S S E A - I N F O S


De : R. Claudine
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 26 janvier 2009 06:02

Le projet de révision constitutionnelle soumis aux présidents des îles Comores

Moroni, Comores – Le chef de l'Etat comorie n, Ahmed Abdallah Sambi, a remis aux chefs des exécutifs des trois îles autonomes de l'archipel, l'avant- projet de révision de la constitution qui sera soumis à l'approbation populaire en mars prochain, au cours d'une audience vendredi après-midi avec ces derniers.

A l'issue de l'audience, le président de l'île d'Anjouan, Moussa Toybou, a déclaré que l'entretien s'est déroulé dans un climat "de grande sérénité", se refusant de faire le moindre commentaire sur le document qui lui a été remis.

"Le président Sambi s'est dit très satisfait de nous voir répondre tous à son invitation", s'est contenté de dire M. Toybou, dont les relations avec M. Sambi ont toujours été au beau fixe depuis son élection en juin 2008.

"Nous n'avons pas de commentaire, aucune déclaration à faire", a dit de son côté, le président de Mohéli, Mohamed Ali Saïd, rejoint dans cette position par Youssouf Boina, le ministre de la Justice de l'île de la Grande, représentant le président Mohamed Abdouloihabi (en visite à l'étranger).

L'entourage des deux présidents qui, dès le départ s'étaient prononcés contre toute révision constitutionnelle, a informé les journalistes d'une rencontre des gouvernements des deux îles à l'issue de laquelle une déclaration pourrait être faite.

Il faut noter que le président de Mohéli rejette tout projet de révision de la constitution, craignant que le président Sambi veuille prolonger son mandat aux dépens de l'île Mohéli à laquelle échoit la présidence au terme du mandat de M. Sambi.

PAN
Afrique en ligne

Vous trouverez ci-dessous l'avant-projet de référendum portant révision de la constitution de l'Union des Comores du 23 décembre 2001 que vient de rendre public la Présidence de l'Union des Comores

Avant-projet de loi référendaire portant révision de la ,Constitution de l'Union des Comores


ARTICLE 1er : L'alinéa 1 du préambule de la Constitution de l'Union des Comores du 23 Décembre 2001 qui stipule, « -puiser dans l'Islam, l'inspiration permanente des principes et règles qui régissent l'Union, », est modifié comme suit : « -puiser dans l'Islam, religion d'Etat, l'inspiration permanente des principes et règles qui régissent l'Union, »

ARTICLE 2 : L'article deux de la Constitution qui stipule, « Art 2- Une loi organique détermine les îles où siègent les institutions de l'Union », est ainsi modifié : « Article 2 : Moroni est la capitale de l'Union. Une loi organique porte statut de cette ville et détermine les îles où siègent les institutions de l'Union. »

ARTICLE 3 : L'alinéa 2 de l'article 7 de la Constitution qui stipule, « Chaque île établit librement sa loi fondamentale dans le respect de la Constitution de l'Union », est ainsi rédigé :

« Dans le respect de la constitution de l'Union, chaque île autonome établit librement sa loi statutaire. Une loi organique détermine les principes fondamentaux du statut ».


ARTICLE 4 : L'alinéa 5 de l'article 7 de la Constitution qui stipule, « Les îles comprennent un Exécutif et une assemblée élus ainsi que des collectivités territoriales dotées d'un organe délibérant et d'un exécutif élus », est supprimé.

l est inséré après l'article 7 de la Constitution, les articles 7-1, 7-2, 7-3 et 7-4 ainsi rédigés :

« Article 7-1 : Toute sécession ou tentative de sécession d'une ou plusieurs îles autonomes est interdite.

Est qualifié de sécession tout acte ou propos de nature à porter atteinte à l'intégrité territoriale et à l'Unité Nationale. Les auteurs de tels actes ou propos, qualifiés de crime contre la Nation, sont passibles de la peine criminelle maximale prévue par le code pénal.

Est nul de plein droit, tout acte ou toute mesure de nature à porter atteinte à l'Unité de la République ou de mettre en péril l'intégrité territoriale nationale prise par une autorité d'une île autonome ou de l'Union. La nullité est constatée par la Cour Suprême, saisie par le Président de l'Union ou par le Président de l'Assemblée de l'Union ou par cinq Députés de l'Assemblée de l'Union ou par tout citoyen ».

« Article 7-2 : Dans les îles autonomes les fonctions, exécutives et délibératives sont exercées par des organes distincts :

La Fonction exécutive est exercée par un Gouverneur assisté de Commissaires.

Le Gouverneur est élu au suffrage universel direct à un tour, pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.

Le Gouverneur est le Chef de l'île autonome.

Il exerce par voie d'Arrêté les compétences qui lui sont attribuées par la Constitution de l'Union et la loi statutaire de l'île autonome.

Il est le Chef de l'Administration relevant de l'île autonome.

Le Gouverneur nomme les Commissaires dont le nombre ne saurait dépasser 6, et met fin à leurs fonctions.

La Fonction délibérative est exercée par un Conseil de l'île.

Le Conseil de l'île règle par ses délibérations les affaires de l'île autonome.

Les Conseillers de l'île sont élus avec leur suppléant au scrutin uninominal majoritaire à un tour pour un mandat de cinq ans. Une loi de l'Union détermine le nombre de circonscriptions et les modalités du scrutin.

Le nombre des Conseillers de l'île ne saurait dépasser :

 pour Mwali, neuf (09)  pour Maoré, onze (11)  pour N'dzuwani, dix neuf (19)  pour Ngazidja, vingt trois (23)

Le mandat de Conseiller de l'île est gratuit. Toutefois des indemnités de déplacement et de présence pourront lui être attribuées par arrêté du Gouverneur dans la limite fixé par la loi statutaire.

La composition, l'organisation et le fonctionnement du Conseil de l'île ainsi que les modalités et conditions d'élection de ses membres sont fixés par la loi statutaire. Les conditions relatives aux attributions et au fonctionnement du Gouvernorat ainsi que les rapports entre le Gouvernorat et le Conseil de l'île sont fixés par la loi statutaire. »

« Article 7-3 : L'île autonome comprend des collectivités territoriales qui s'administrent librement par des organes, exécutif et délibératif élus, selon les modalités et conditions fixées par la loi de l'Union. »

« Article 7-4 : L'Union est représentée auprès des îles autonomes par un haut fonctionnaire dénommé Délégué Général de l'Union nommé par le Président de l'Union, après consultation du Gouverneur de l'île autonome concernée.

Le Délégué Général, dépositaire dans l'île autonome de l'autorité de l'Union, veille à l'exécution des lois et des règlements de l'Union.

Il est délégué et représentant direct de chacun des Ministres et autres membres du Gouvernement de l'Union. Sous l'autorité des Ministres et autres membres du Gouvernement, il anime et coordonne les services administratifs déconcentrés de l'Union et assure la direction générale de l'activité des fonctionnaires et agents de ces services.

Il est en outre chargé de veiller au respect, par les autorités de l'île autonome, de la répartition des compétences entre l'Union et l'île ainsi que toutes dispositions législatives et réglementaires ; à cet effet, au nom et pour le compte de l'Etat, il défère aux juridictions compétentes les textes législatifs et réglementaires ainsi que tous actes des organes de l'île de son ressort qu'il estime contraire à la légalité. »

ARTICLE 5 : L'article 9 de la Constitution qui stipule « Art 9- Relèvent de la compétence exclusive de l'Union les matières suivantes : Religion, Nationalité, Monnaie, Relations Extérieures, Défense Extérieure, Symboles Nationaux. Une loi organique détermine en tant que de besoin les conditions d'application et les modalités de mise en ½uvre des compétences exclusives. Dans les matières de la compétence partagée de l'Union et des îles, les îles ont le pouvoir d'agir aussi longtemps et pour autant que l'Union ne fasse pas usage de son droit d'agir. L'Union n'intervient que si elle peut le faire plus efficacement que les îles parce que : a)le règlement d'une question par une île pourrait affecter les intérêts des autres îles ; b) une question ne peut être réglée par une île isolement ; c) la sauvegarde de l'unité juridique, économique et sociale de l'Union l'exige. En ce cas, les îles disposent, selon les matières, du pouvoir de prendre les mesures nécessaires à l'exécution des principes fondamentaux et des règles définies par l'Union ou à la réalisation des objectifs arrêtés par l'Union. Une loi organique détermine, en tant que de besoin, les matières relevant de la compétence partagée de l'Union et des îles et les modalités de son exercice. Relèvent de la compétence exclusive des îles : les matières ne relevant pas de la compétence exclusive de l'Union ou de la compétence partagée des îles et de l'Union. », est remplacé par les dispositions suivantes :

« Article 9 : Relèvent de la compétence des îles autonomes, les matières suivantes :

L'administration des collectivités locales ;
L'organisation des établissements et organismes à caractère administratif ou industriel et commercial d'intérêt insulaire autres que les sociétés d'Etat
La police urbaine et rurale
Les foires et marchés
Les allocations d'études et bourses insulaires
La voirie
L'aménagement des routes secondaires
L'aménagement du territoire de l'île
La construction, l'équipement et l'entretien ainsi que la gestion des établissements d'enseignement et des personnels, préscolaires, primaires et secondaires
La formation professionnelle locale de base.
La pêche artisanale
La santé de base

Les matières autres que celles mentionnées à l'alinéa précédent relèvent de l'Union. »

ARTICLE 6 : Après la dernière phrase de l'alinéa 4 de l'article 12 de la Constitution qui stipule, « Il assure la plus haute représentation de l'Union dans les relations internationales », il est inséré les dispositions ainsi rédigées :

« Une loi organique détermine les emplois nommés en Conseil des Ministres et pour lesquels en raison de leur importance, pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique et sociale de la Nation, le pouvoir de nomination du Président de l'Union s'exerce après avis d'une commission spéciale de l'Assemblée de l'Union dont la composition ainsi que les modalités selon lesquelles l'avis est donné sont déterminés par le règlement de l'Assemblée de l'Union. »

ARTICLE 7 : Il est inséré après l'alinéa 5 de l'article 12 de la Constitution qui stipule, « Il est le garant du respect des traités et accords internationaux. », les articles 12-1, 12-2 et 12-3, ainsi rédigés :

« Article 12-1 : Le Président de l'Union peut, après consultation du Président de l'Assemblée de l'Union, prononcer la dissolution de l'Assemblée de l'Union.

Les élections générales des représentants de l'Union ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution.

Dans ce cas, l'île désigne de nouveaux représentants à l'Assemblée de l'Union issus de son Conseil.

Les anciens représentants des îles désignés à l'Assemblée de l'Union ne peuvent l'être à nouveau que s'il y a renouvellement du Conseil de l'île concerné.

L'Assemblée de l'Union se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit l'élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours.

Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections. »

« Article 12-2 : Le Président de l'Union peut déléguer certains de ses pouvoirs aux Vice-Présidents. »

« Article 12-3 : Lorsque les institutions constitutionnelles, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des institutions constitutionnelles est interrompu le Président de l'Union, après consultation officielle du Conseil des Ministres, du Président de l'Assemblée de l'Union et de la Cour Suprême prend les mesures exceptionnelles exigées par les circonstances.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux institutions constitutionnelles, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission.

Le Président de l'Union en informe la Nation par message. L'Assemblée de l'Union se réunit de plein droit. Elle ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels. Elle peut mettre fin à ces pouvoirs exceptionnels par un vote à la majorité des deux tiers des membres qui la composent. »

ARTICLE 8 : Le nombre « quatre (4) » mentionné à la deuxième phrase de l'article 13 de la Constitution qui stipule, « Le Président et les Vice-Présidents sont élus ensemble au suffrage universel direct majoritaire à un tour pour un mandat de quatre (4) ans renouvelable dans le respect de la tournante entre les îles », est remplacé par le nombre « cinq (5). Le terme « renouvelable » est supprimé.

ARTICLE 9 : La première phrase du premier alinéa de l'article 16 de la Constitution qui stipule, « Le Président de l'Union, assisté des deux Vice-présidents, nomme les Ministres de l'Union et met fin à leurs fonctions. », est ainsi rédigée : « Le Président de l'Union, assisté de trois Vice-présidents nomme les Ministres et, les autres membres du Gouvernement et dont le nombre ne saurait dépasser dix (10). »

ARTICLE 10 : La deuxième phrase de l'alinéa premier de l'article 19 qui stipule, « Elle vote les lois et adopte le budget », est ainsi rédigé : « Elle vote les lois, y compris les lois de règlement, adopte le budget et contrôle l'action des Ministres et des autres membres du Gouvernement ».

Le deuxième alinéa dudit article est abrogé.

ARTICLE 11 : Les alinéas 1 et 2 de l'article 20 de la Constitution qui stipule, « Art 20- L'Assemblée de l'Union est composée de représentants désignés par les Assemblées des îles, à raison de cinq députés par île et dix-huit représentants élus au suffrage universel direct dans le cadre d'un scrutin majoritaire uninominal à deux tour. La loi électorale précise les modalités du mode de scrutin ainsi que les circonscriptions électorales dont le nombre ne peut être inférieur à deux par île », sont ainsi rédigés :

« L'Assemblée de l'Union est composée de :
de vingt quatre (24) représentants de la Nation, élus au suffrage universel dans le cadre d'un scrutin majoritaire uninominal à deux tours ;
des représentants des îles autonomes désignés par les Conseils insulaires en leur sein, à raison de trois (3) par île autonome ;

Les membres de l'Assemblée de l'Union portent le titre de Député de l'Union.

L'Assemblée de l'Union se renouvelle intégralement.

Les pouvoirs de l'Assemblée de l'Union expirent à l'ouverture de la session ordinaire d'Avril, de la cinquième année qui suit l'élection des représentants la nation.

Sauf le cas de dissolution, les élections des représentants de la Nation ont lieu dans les soixante (60) jours précédant l'expiration des pouvoirs de l'Assemblée de l'Union.

Une loi électorale précise les modalités de scrutin ainsi que la circonscription électorale, dont le nombre ne peut être inférieur à trois par île.

Les modalités et les conditions de désignation des représentants des îles autonomes à l'Assemblée de l'Union sont déterminées par le règlement intérieur du Conseil de l'île concerné. Dans tous les cas leur désignation est renouvelable annuellement.

Après chaque renouvellement de l'Assemblée de l'Union, les Conseils insulaires désignent leurs représentants à l'Assemblée de l'Union selon les modalités et conditions fixées par leur règlement intérieur.

Les fonctions de Député à l'Assemblée de l'Union d'un représentant d'une île autonome, prennent fin en même temps que les pouvoirs du Conseil de cette île.

Tout Député qui cesse d'appartenir au Conseil de l'île, dont il est issu, cesse en même temps d'appartenir à l'Assemblée de l'Union. Il est pourvu à son remplacement. »

ARTICLE 12 : L'article 28 de la Constitution qui stipule, « Art 28- Le Pouvoir Judiciaire est indépendant du Pouvoir Législatif et du Pouvoir Exécutif. Les juges ne sont soumis, dans l'exercice de leurs fonctions, qu'à l'autorité de la loi. Les magistrats du siège sont inamovibles. Le Président de l'Union est garant de l'indépendance de la Justice. Il est assisté par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Une loi organique porte organisation de la justice dans l'Union et les îles. », est modifié ainsi qu'il suit : Il est ajouté à la deuxième phrase de son premier alinéa, après les termes, « Conseil supérieur de la Magistrature » les mots, « dont la composition, l'organisation, le fonctionnement et la procédure suivie devant lui sont déterminé par une loi organique. »

Il est ajouté après son alinéa premier les dispositions suivantes : « Une loi organique porte statut des magistrats ».

Les mots « dans l'Union et les îles » contenus dans son deuxième alinéa sont supprimés.

ARTICLE 13 : Il est inséré dans la Constitution un nouveau titre IV et les articles 31, 32 et 33 » ainsi rédigés :

« Titre IV » Des rapports entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.

« Article 31 : Outre les matières qui lui sont renvoyées par d'autres articles de la Constitution, la loi de l'Union fixe les règles concernant.

Les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques ; les sujétions imposées aux citoyens en leur personne et en leurs biens ;
La nationalité, l'état et la capacité des personnes, le régime matrimonial, les successions et libéralités ;
La détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables ; la procédure pénale ; l'amnistie : la création de nouveaux ordres de juridiction ;

Le droit du travail, le droit syndical, de droit de la sécurité et protection sociale ;
L'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d'émission de la monnaie ;

La loi fixe également les règles concernant ;

le régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales
Le régime électoral de l'Assemblée de l'Union ;
La création de catégorie d'établissements publics ;
Les statuts des fonctionnaires et des militaires ainsi que les garanties qui leur sont accordées ;
Les nationalisations d'entreprises et les transferts de propriété d'entreprises du secteur public au secteur privé ;
Les expropriations pour cause d'utilité publique ;

La loi détermine les principes fondamentaux ;

De l'organisation générale de la défense et de la sécurité nationale ;
De l'organisation générale des inspections administrative, sociales et financières ;
De l'enseignement et des diplômes publics nationaux ;
De l'information et des Nouvelles Technologie de l'Information ; »

« Article 32 : Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire. »

« Article 33 : L'Assemblée de l'Union met en cause la responsabilité d'un ou plusieurs Ministres, d'autres membres du Gouvernement par l'adresse au président de l'Union d'une pétition. Une telle pétition n'est recevable que si elle est signée par un tiers au moins des membres de l'Assemblée de l'Union.

Le vote ne peut avoir lieu que quarante huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la pétition, qui ne peut être adoptée qu'à la majorité de deux tiers des membres composant l'Assemblée de l'Union.

L'Assemblée de l'Union ne peut voter plus de deux pétitions par an et aucune pétition ne peut être déposée au cours d'une session extraordinaire.

Le Président est tenu de mettre fin aux fonctions du ou plusieurs ministres, autres membres du Gouvernement visés par la pétition. Il ne peut de le/les nommer, à nouveau des fonctions ministérielles, dans les six mois suivant la date de leur limogeage. »

ARTICLE 14 : Il est inséré dans la Constitution après Titre IV un nouveau Titre V et les articles 36, 37 et 38 :

« Titre V : De la Coopération Interinstitutionnelle et Décentralisée

« Article 36 : Dans le respect de la Constitution de l'Union, en vue de l'examen des questions intéressant la vie, politique, sociale ou économique, nationale, le Président de l'Union peut réunir et présider une Conférence à laquelle participent les Vice-présidents, le Président de l'Assemblée de l'Union, les Gouverneurs et les Présidents des Conseils insulaires.

Un Vice-Président ou le Président de l'Assemblée de l'Union, peut sur délégation du Président de l'Union présider la conférence. »

« Article 37 : Dans le respect de la Constitution et dans la limite de leurs compétences respectives, l'Union et les îles autonomes ou les îles autonomes entre elles peuvent conclure des conventions à caractère social, économique ou financier. »

« Article 38 : Dans la limite de leurs compétences respectives et dans le respect de la Constitution de l'Union des Comores et des engagements internationaux de l'Union, les îles autonomes peuvent nouer et entretenir des relations de coopération avec des collectivités locales ou des organismes non gouvernementaux étrangers.

Aucune convention conclue au titre du présent article ne peut être passée entre une île autonome et un Etat étranger ou une organisation internationale. »

ARTICLE 15 : Les Titres V à VII de la Constitution deviennent Titre VI à VIII.

Les articles 36 à 40 deviennent article 39 à 43.

ARTICLE 16 : Les termes « loi fondamentale », « Président de l'Ile » et « Assemblée de l'Ile » contenus dans les autres dispositions de la Constitution de l'Union sont remplacés par « loi statutaire », « Gouverneur » « Conseil de l'île. ».

ARTICLE 17 : La présente loi s'applique au Président de l'Union actuellement en fonction. L'élection du nouveau Président de l'Union se déroulera en même temps que celle des Gouverneurs. Une proposition de calendrier sera soumise au vote de l'Assemblée de l'Union.

L'élection du nouveau Président de l'Union, se déroulera dans les conditions et modalités déterminées par la loi organique N°05-009/AU du 4 Juin 2005.

ARTICLE 18 : Les élections des Conseillers des îles de Mwali, Ngazidja et Ndzuwani auront lieu à la même date que celle de l'Assemblée de l'Union.

ARTICLE 19 : La présente loi, entre en vigueur dès sa promulgation.


Tous les moyens son bon pour rester au pouvoir. Nous retenons seulement qu'il s'agit de man½uvres dignes d'une dictature qui veut à tout prix de rester longtemps au pouvoir dont le seul moyen d'y parvenir c'est de changer la constitution de l'Union des Comores.C'est un"coup d'Etat institutionnel",

"Vive la dictature Mohamed Abdallah Sambi !!!!!!!!"


Secrétaire général de AHCRM
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 25 janvier 2009 03:22

Modifié le dimanche 25 janvier 2009 06:04

Utilisant le mécontentement populaire, le maire d'Antananarivo défie le président Ravalomanana

L'Histoire va-t-elle se répéter dans la Grande Ile ? Depuis quelques semaines, la tension monte entre le jeune maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, et le président de la République, Marc Ravalomanana. Cette rivalité entre les deux hommes évoque le scénario de 2002, lorsque M. Ravalomanana, alors dans le rôle du nouveau venu en politique, avait utilisé la capitale malgache comme tremplin pour partir à l'assaut du pouvoir, parvenant à en chasser au terme d'une longue lutte l'ex-président Didier Ratsiraka, aujourd'hui exilé en France.

La crise a été précipitée par la fermeture le 15 décembre 2008, par le gouvernement, de la chaîne de télévision privée Viva, propriété d'Andry Rajoelina. Les autorités lui reprochaient la diffusion d'une déclaration enregistrée en France de l'ex-président, très critique à l'égard du pouvoir actuel, publiée pourtant par des journaux malgaches les jours précédents.

Agé de 34 ans, ayant fait fortune dans la communication, Andry Rajoelina n'avait aucune expérience politique avant son élection surprise en 2007 comme candidat indépendant à la mairie de la capitale malgache. Désormais engagé dans un conflit personnel avec le pouvoir, il a répondu à la fermeture de sa télévision en organisant un meeting politique avec trente mille personnes, samedi 17 janvier, lors de l'inauguration d'une "place de la Démocratie".

Le soir même, les forces de l'ordre démantelaient l'émetteur de Viva. Andry Rajoelina a appelé à un nouveau rassemblement de protestation samedi prochain. Il avait aussi envoyé des "ultimatums" à deux ministres, en exigeant leur démission, et menace de faire expulser la propre télévision du chef de l'Etat, MBS, installée sur un terrain communal.

Surnommé TGV parce qu'il avançait à toute vitesse, avant de créer un parti désigné par le même sigle, le Tanora malaGasy Vonona (les Jeunes Malgaches décidés), Andry Rajoelina rassemble les mécontents de Madagascar, à commencer par la large frange de la population frappée par la hausse des prix. "M. Ravalomanana a appliqué une politique ultralibérale allant au-delà des exigences des bailleurs de fonds internationaux, ce qui a favorisé le développement de ce pays pauvre mais aussi accru fortement les inégalités", analyse Solofo Randrianja, professeur d'histoire politique à l'université d'Antananarivo.

UNE RÈGLE ANCESTRALE

Abolissant une règle ancestrale, la loi votée en 2003 autorisant l'achat de terres par des étrangers a conduit à des discussions, dans des conditions obscures, portant sur la cession au conglomérat sud-coréen Daewoo Logistics de 1,3 million d'hectares à Madagascar pour l'exploitation agricole, soulevant un tollé dans l'île.

Le parti présidentiel tente de répondre à ces critiques en faisant valoir les avancées récentes, amélioration des infrastructures ou développement de projets miniers. "Même si l'on peut comprendre la déception liée à des retombées qui se font encore attendre pour la population, on est sur le bon chemin", insiste Andrianantoandro Raharinaivo, porte-parole du TIM, le parti au pouvoir. Mais Andry Rajoelina pousse plus loin la virulence de ses critiques contre le président malgache, qu'il accuse de confondre l'intérêt public avec ses intérêts professionnels dans le secteur agroalimentaire, de s'enfermer dans un exercice solitaire du pouvoir et de restreindre la liberté d'expression. "Madagascar devient une dictature totale", avance même le leader de TGV.

Seul responsable politique affrontant le pouvoir, Andry Rajoelina suscite des enthousiasmes mais soulève des questions. "Pourquoi recherche-t-il absolument le face-à-face alors que les revendications de la population ne signifient pas forcément une volonté de changer de président ?", s'interroge Christiane Rafidinarivo, politologue à l'université de la Réunion. Sert-il les intérêts de l'ancien président de la République, Didier Ratsiraka, comme le soutient le pouvoir, qui a noté que le nouveau maire a choisi, comme directeur de cabinet, l'ancien chef d'état-major des armées malgaches, qui servait avant de partir à la retraite sous "l'Amiral" Ratsiraka ?

"Je contrôle tout, mais je discute avec tout le monde", corrige le maire. La prochaine élection présidentielle n'aura lieu qu'en 2011. Ses objectifs d'ici là, en mobilisant la rue, dans une surenchère verbale, sont inconnus. "Samedi, l'histoire malgache fera un grand pas, ça va chauffer", avertit celui qui se prévaut, également, du soutien de l'armée. Mercredi, le président Ravalomanana a estimé qu'il fallait "discuter et s'expliquer au lieu de perdre du temps à se chamailler". -


© Copyright Le Monde

​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 24 janvier 2009 15:29

José Bové expulsé du Cameroun !

Yaoundé, 22 janvier 2009, 20h30. José Bové, expulsé après quelques minutes passées en terre camerounaise est réembarqué sous la contrainte dans un vol Air France à destination de Paris via Douala.

José Bové contraint de ré embarquer après quelques formalités à l'aéroport de Yaoundé pour défaut de visa. Il voulait assister à la deuxième audience du procès de Bernard Njonga et 4 autres de ses co-inculpés pour manifestation interdite le 10 décembre 2008 en protestation contre les détournement de fonds et de matériel au ministère de l'agriculture du Cameroun.Parti de Montpellier en France quelques heures plus tôt le même jour, il venait assister au procès de Bernard Njonga, président de l'Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (Acdic), après le renvoi du tribunal de grande instance de Yaoundé centre administratif le 13 décembre dernier.

Arrivé un peu plus tôt à 19h 05 mn à l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, le frondeur altermondialiste du Larzac a passé 45 minutes dans la zone de débarquement des vols internationaux pour un « contrôle d'immigration ». Car en effet, comme lors de sa première venue au Cameroun en janvier 2006, José Bové n'a pu obtenir de visa à une ambassade ou une représentation consulaire du Cameroun en hexagone. Si en 2006, après avoir longuement rongé son frein, il avait réussi à recevoir le sauf-conduit pour entrer au Cameroun, il n'en n'a pas été de même ce 22 janvier. Le commissaire de police de l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, après quelques fiévreux coups de fil et conciliabules, va faire dire par l'un de ses hommes, l'officier Tchoumi Collins, que José Bové ne peut avoir de visa d'entrée au Cameroun. « Il faut appeler les hautes autorités et leur demander d'intervenir, même par téléphone », recommande l'officier. « C'est une décision politique ça ! » lance amusé, mais imperturbable l'altermondialiste français, qui continue à bourrer sa pipe et en tirer quelques bouffées. Bernard Njonga attendra également, appelant quelques « hautes personnalités », dont une va promettre d'appeler à son tour le patron de la police camerounaise. Le président de l'Acdic va également recevoir des coups de fils d'élus européens, s'enquérissant du sort réservé à José Bové.

Quelques coups de fils, photos et encore conciliabules passés, le célèbre paysan français à la moustache grisonnante va se faire raccompagner à l'embarquement par le président de l'Acdic. Bernard Njonga qui passe à nouveau ce 23 janvier devant le juge pour manifestation interdite, après avoir organisé une marche violement réprimée le 10 décembre 2008, en protestation contre le détournement de tracteurs et de centaines de millions de francs CFA d'aide aux producteurs camerounais de maïs. Une affaire dont s'est depuis saisi la Commission nationale anti-corruption (Conac), à la demande du président Paul Biya.

La deuxième audience du procès, qui s'est finalement ouverte à 14h 24, après près de 6 heures d'attentes des inculpés et des dizaines de membres de l'Acdic, a été vidé du rôle à la six-quatre-deux. Le temps pour le procureur de la république de déclarer qu'il n'avait pas possession du « dossier administratif » des 5 inculpés dont Bernard Njonga. L'affaire a donc été renvoyée le 13 février prochain. Selon maître Eveline Jouonzo, l'un des avocats des accusés, « ça arrive souvent, on peut avoir classé le dossier administratif pour une autre date que celle du 23 janvier et ne pas l'avoir à l'audience ».

François BIMOGO

Source AFRICATIME
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 24 janvier 2009 15:18

Départementalisation sauvage de Mayotte

Le président français décide de ''consulter'' Mayotte sur son statut. La France à contre-courant de l'histoire
Les autorités françaises signataires de décret s'appuient exclusivement et grossièrement sur les initiatives internes et les lois de la République française, défiant et passant outre les résolutions des Nations unies, aussi bien celles affirmant l'appartenance de Mayotte aux Comores que celles nombreuses condamnant la présence française dans l'île. Elles renient définitivement la promesse faite par la France devant le concert des nations de la planète d'ouvrir des négociations pour la réintégration de Mayotte dans le giron comorien. Elles défient toutes les résolutions condamnant les consultations passées et ultérieures organisées à Mayotte par la France, depuis l'accession des Comores à l'indépendance. Elles optent pour le droit du plus fort.
Toutefois, contrairement à l'idée que cette option de la force brutale essaie de faire croire, cette départementalisation sauvage ne changera pas d'un iota le statut de Mayotte : celui de la décolonisation inachevée de l'archipel des Comores. La France ne peut ignorer que l'île de Mayotte ne ressemble ni à Saint-Pierre et Miquelon, ni à la Réunion, ou à la nouvelle Calédonie. C'est une île à la fois comorienne, africaine, musulmane, dont le statut relève du droit public international, et non aux tripatouillages du droit français.
Le décret n° 2009-67 du 20 janvier 2009, signé par le président de la République française, Nicolas Sarkozy, décide de consulter les électeurs de Mayotte en application des articles 72-4 et 73. Il les appelle à approuver ou rejeter la transformation de Mayotte en 101ème département français. Publié le lendemain dans le journal officiel n°0017 du 21 janvier 2009 (page 1313 texte n° 2), le décret a été contresigné par François Fillon, premier ministre, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des collectivités territoriales, Yves Jégo, secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer.

Ce décret s'appuie exclusivement et grossièrement sur les initiatives internes et les lois de la République française, défiant et passant outre les résolutions des Nations unies, aussi bien celles affirmant l'appartenance de Mayotte aux Comores que celles nombreuses condamnant la présence française dans l'île.

Ce décret renie irrémédiablement la promesse faite par la France d'ouvrir des négociations pour la réintégration de Mayotte dans le giron comorien mais aussi défie toutes les résolutions condamnant les consultations passées et ultérieures organisées à Mayotte par la France, depuis l'accession des Comores à l'indépendance. Le président français évoque dans ce décret, la proposition de son gouvernement de tenir la consultation, les articles 72-4 et 73 de la constitution, le code général des collectivités territoriales, le code électoral français, mais aussi la résolution en date du 18 avril 2008 du conseil général de Mayotte portant sur la modification du statut de Mayotte et son accession au régime de département et région d'outre-mer défini à l'article 73 de la Constitution française. Une résolution que la France sait illégale et rendue nulle et non avenue par l'Onu.

Rouleau compresseur

Par ce décret les électeurs de Mayotte seront consultés le 29 mars 2009 et auront à répondre par ''oui'' ou par ''non'' à la question suivante : ''approuvez-vous la transformation de Mayotte en une collectivité unique appelée 'Département', régie par l'article 73 de la Constitution, exerçant les compétences dévolues aux départements et aux régions d'outre-mer?''.

Si les Mahorais répondent favorablement à ce nouveau statut de département, l'île comorienne, deviendra, pour la France et pour la constitution française seulement, une collectivité unique exerçant à la fois les compétences du département et de la région. Le gouvernement français produira par la suite deux projets de loi, organique et ordinaire, pour adoption par le parlement, ouvrant une période qui permettra le changement de statut de l'île dès 2011.

Il s'ensuivra des changements profonds que les élus de Mayotte préfèrent taire, dans le domaine de la fiscalité et des prestations sociales, promis comme étant progressifs pour ne pas bouleverser semble-t-il les fragiles équilibres économiques et sociaux. Mais le rouleau compresseur a été lancé depuis fort longtemps. La France décide d'écarter la justice des cadis, interdire la polygamie, accélérant une marche forcée vers des modes de vie et des modèles de gestion, qui risquent de diluer l'identité mahoraise dans un environnement culturel, politique, social et administratif catastrophique.

La France ne peut ignorer que l'île de Mayotte ne ressemble ni à Saint-Pierre et Miquelon, ni à la Réunion, ou à la Nouvelle Calédonie. C'est une île à la fois comorienne, africaine, musulmane, dont le statut relève du droit public international, et non aux tripatouillages du droit français. Trente trois ans après l'accession des Comores à l'indépendance, la France est toujours placée au banc des accusés, ne comptant son repos que grâce à la complicité des régimes qu'elle a placés à Moroni et qui lui doivent en retour allégeance et silence sur la question de la souveraineté des Comores sur Mayotte.

Contrairement aux idées répandues, la départementalisation en marche ne changera pas d'un iota le statut de Mayotte, celui de décolonisation inachevée de l'archipel des Comores. L'article 53 de la constitution française de 1958, affirmait que ''nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n'est valable sans le consentement des populations intéressées'' et, justement, les Comores on fait le choix de l'indépendance. Mayotte admise par la France d'abord, depuis plus d'un siècle et demi de colonisation, comme une des quatre îles des Comores, entériné par la suite par l'Onu, comme une entité des Comores indépendantes, ne peut prétendre 33 ans après à un autre statut fut-il imposée par la force par la même puissance coloniale.


Ahmed Ali
Source : Al-watwan N° 1240 du 23 janvier 2009

Le titre est modifié. Titre initial : Le président français décide de ''consulter'' Mayotte sur son statut. La France à contre-courant de l'histoire

De : FRANCOISE
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 24 janvier 2009 14:53

Modifié le samedi 24 janvier 2009 15:05

Chine - Les vendeurs de lait frelaté devant les juges


Deux mois après le drame, les poursuites contre les reponsables ont commencé
Quatre personnes soupçonnées d'être liées au scandale du lait contaminé à la mélamine ont comparu hier devant la justice chinoise. Ce procès porte à dix le nombre de personnes traduites en justice dans ce scandale qui, selon les autorités, aurait tué six enfants et en aurait rendu malade 294.000 autres. En fin de semaine dernière, six personnes accusées d'avoir produit, vendu ou acheté de la mélamine dans le but de la mélanger au lait, opération qui fait paraître la boisson plus riche en protéines ont déjà été jugées. Le procès s'est tenu à Shijiazhuang, capitale de la province de Hebei où se trouve le siège de la société Sanlu, au c½ur du scandale qui a éclaté en septembre. L'un des accusés avait vendu à un producteur laitier d'un district du Hebei, plus de 600 tonnes de mélamine chimique mélangée avec de la fécule.

La mélamine, composant industriel utilisé notamment dans la fabrication de plastique, est une résine riche en azote dont certaines firmes se servent pour dissimuler l'addition d'eau au lait. Elle n'est pas jugée toxique à faible dose mais peut provoquer calculs rénaux et autres complications chez l'enfant si les quantités ingérées augmentent Par ailleurs, Tian Wenhua, l'ancienne présidente-directrice générale de Sanlu, qui a fait faillite depuis, doit comparaître mercredi.
Les familles indemnisées
Dans le même temps, Les entreprises chinoises de produits laitiers ayant commercialisé du lait contaminé à la mélamine devront payer des dommages et intérêts aux familles de quelque 300.000 enfants affectés par ce produit toxique. Vingt-deux producteurs sont concernés par cette décision. Le montant des indemnisations et la liste des entreprises n'ont toutefois pas été précisés. « Les entreprises ont proposé d'assumer leur responsabilité par des compensations. De la sorte, elles espèrent gagner la compréhension et le pardon des familles d'enfants malades », a déclaré l'association selon les propos rapportés par Chine nouvelle. Le groupe laitier Sanlu, à l'origine du scandale, a depuis fait faillite.

​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 23 janvier 2009 16:45

La Commission des Finances du Sénat a approuvé la nomination de Timothy Geithner au poste de secrétaire au Trésor.

Le Sénat devrait se prononcer lundi sur cette nomination.
Timothy Geithner, l'homme choisi par Barack Obama pour occuper le poste de secrétaire au Trésor.

La jeunesse, l'expérience, et une compétence reconnue de tous : Timothy Geithner a toujours fait figure de
candidat idéal pour diriger le Trésor américain

Né en 1961, la même année que Barack Obama, il a commencé très tôt sa carrière de haut fonctionnaire, à la fin des années 80, sous la présidence du républicain Ronald Reagan.

L'expérience, Timothy Geithner, l'a acquise auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans les années 90, puis, à la tête de la banque fédérale de New York. A ce poste-clé, il affronte la crise financière de 2008 aux côtés de Henry Paulson, et de Ben Bernanke, l'actuel patron de la Fed, la Banque centrale américaine.

C'est donc un secrétaire au Trésor parfaitement au courant des rouages de Wall Street, qui va tenir les rênes de l'économie américaine. Un savoir faire, et une réputation, qui lui seront nécessaires, pour imposer les choix économiques de la nouvelle administration, et ce plan de relance massif, plus de 800 milliards de dollars, que Barack Obama veut lancer dans les plus brefs délais.

Des nominations aux postes-clés

Dès la prise de ses fonctions la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a nommé deux émissaires spéciaux, deux hommes qui ont ½uvré sous administration Clinton. Un émissaire pour le Proche-Orient : George Mitchell, sénateur à la retraite et artisan des accords de paix du Vendredi Saint en Irlande du Nord. Un autre pour le Pakistan et l'Afghanistan : l'ancien ambassadeur auprès des Nations unies, Richard Holbrooke, à l'origine de l'Accord de Dayton qui a mis fin à la guerre de Bosnie en 1995.

Richard Holbrooke, 67 ans, est un vétéran de la diplomatie américaine. Ancien ambassadeur aux Nations unies, deux fois secrétaire d'Etat adjoint, on se souvient surtout de lui comme de l'architecte des accords de paix de Dayton, qui ont mis fin à la guerre en Bosnie, en 1995.

Richard Holbrooke a été sept fois nominé pour le prix Nobel de la Paix. C'est un proche d'Hillary Clinton, qui lui confie donc l'un des dossiers les plus épineux de la politique étrangère des Etats-Unis. Il aura en charge à la fois l'Afghanistan et le Pakistan, c'est une nouveauté, les relations avec les deux pays sont regroupées sous l'autorité d'un seul homme.

La clé de la lutte contre le terrorisme

Richard Holbrooke avait il y a quelques mois jugé que la politique de l'administration Bush en Afghanistan était un échec, et avait exhorté le gouvernement à concentrer ses efforts sur les zones tribales du Pakistan.

Barack Obama a répété, tout au long de sa campagne, que cette zone du globe était l'une des clés de la lutte contre le terrorisme. Il a promis de renforcer les troupes américaines en Afghanistan, et promis également de consacrer de gros moyens à la traque des terroristes d'al-Qaïda.

​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 23 janvier 2009 16:29

Réouverture des tunnels de contrebande à GAZA

Les galeries de contrebande qui relient la bande de Gaza à l'Egypte reprennent du service. Ces tunnels étaient une des cibles de l'armée israélienne ; lors de l'offensive « Plomb durci », 60% d'entre eux ont été bombardés. Les Palestiniens sont à pied d'½uvre pour les réparer car s'ils servent à faire transiter une partie de l'arsenal militaire du Hamas, ils permettent aussi à la population, qui vit sous blocus depuis 2007, de se ravitailler.

Au premier jour de cessez-le-feu, ce sont des réchauds à kérosène qui sont entrés en contrebande dans la bande de Gaza. En provenance d'Egypte, ils sont arrivés sur les marchés de Rafah via les fameux tunnels clandestins. Dès que la trêve a été annoncée, les Palestiniens ont immédiatement entrepris de remettre en service les galeries qui leur permettent de contourner un peu le blocus israélien imposé en 2007. Creusés le long des 14 km de frontière entre la bande de Gaza et le territoire égyptien, ces tunnels forment un véritable labyrinthe et représentent surtout une activité économique très rentable. Longs de 300 à 500 mètres, creusés à 10, 20 parfois 30 mètres de profondeur, ils permettent de faire passer à peu près tout ce qui manque aux Palestiniens : des vivres, de l'essence, des ordinateurs, du bétail et même des motos, sans parler des armes...

A Rafah, les ouvriers palestiniens sont donc à pied d'½uvre pour réparer, déblayer, étayer les boyaux. « D'ici un mois ou deux tous les tunnels seront à nouveau opérationnels, il y a une telle demande que rien n'empêchera de recreuser », peut-on entendre à proximité de ces mini chantiers. Il faut dire qu'au fil des années le « business » des tunnels est devenu très lucratif. Les contrebandiers se groupent souvent pour investir et financer les travaux. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, touche une forme de taxe et les Palestiniens achètent aussi le silence des fonctionnaires égyptiens, de l'autre côté de la frontière.
Une véritable industrie
Le tunnel doit être creusé mais aussi étayé, entretenu, surveillé...Les « propriétaires » emploient donc une armée de petites mains chargée, entre autre, de faire passer la marchandise à pied ou à l'aide de wagonnets tirés par des câbles et des treuils. Quelque 20 000 palestiniens travailleraient dans cette industrie clandestine. Ceux qui gèrent les galeries affirment qu'elles sont uniquement à usage commercial et précisent que le Hamas disposerait de ses propres tunnels, aux entrées secrètes, pour faire passer des armes. C'est précisément ce trafic que les Israéliens veulent démanteler et cela ne date pas d'hier.

Les tunnels de Rafah existent depuis des années. Avant la seconde Intifada, ils étaient tenus par des proches de l'Autorité palestinienne et permettaient de faire entrer à Gaza des cigarettes, des vêtements, de la drogue, des pièces détachées de voitures. En 2000, les choses changent et des armes transitent. A l'époque, l'armée israélienne ne s'est pas encore retirée de Gaza et elle patrouille. Les entrées des galeries sont discrètes et le trafic se fait en cachette, nuitamment. En effet, lorsque les militaires israéliens découvrent un tunnel, il est immédiatement inondé ou bouché avec parfois des passeurs à l'intérieur. Aujourd'hui, le trafic s'organise presque au grand jour.
La sécurité à la frontière au c½ur des négociations
Les israéliens estiment avoir détruit 60 à 70% des tunnels (500 environ) qu'ils avaient répertoriés mais ils ont promis de recourir de nouveau à la force si le Hamas tente de reconstituer son arsenal. L'état hébreu affirme en effet que le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) se fait livrer des armes via ces tunnels et notamment des missiles de moyenne portée de fabrication iranienne. « S'il faut mener de nouvelles opérations militaires pour faire cessez la contrebande, ce sera fait (...) Israël se réserve le droit d'agir contre la contrebande, un point c'est tout », a martelé Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères.

La destruction de ces tunnels était donc un des objectifs de l'offensive israélienne à Gaza. La sécurité à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza constitue également l'un des principaux points de négociation dans le cadre d'un éventuel accord à long terme entre Israéliens et Palestiniens.

Pour l'instant, les discussions achoppent sur cette question. Depuis les accords de Camp David, 750 militaires égyptiens sont déployés à la frontière. L'Egypte souhaiterait que la communauté internationale lui donne plus de moyens mais refuse le déploiement dans la région d'une force internationale. Quant aux Israéliens, ils excluent de renégocier l'accord initial.

L'Egypte a été accusée ces derniers mois de fermer les yeux sur le trafic qui se déroule à Rafah. Le Caire tente de prouver sa bonne volonté. Selon des sources de sécurité égyptiennes, anonymes, des maisons, des immeubles et des fermes ont donc été inspectées ces derniers jours pour trouver les entrées des tunnels côté égyptien. Pour les spécialistes, envisager la fin des tunnels sans accord politique et sans levée du blocus, est tout simplement illusoire.
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.59.38) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 23 janvier 2009 16:15

  • Précédent
  • 1 ...
  • 359
  • 360
  • 361
  • 362
  • 363
  • 364
  • 365
  • 366
  • 367
  • ... 372
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile